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Natixis va supprimer 700 postes en France d'ici 2015

Les précédent chiffres qui circulaient faisaient état d'une fourchette plus basse, allant de 500 à 700 postes.

Les précédent chiffres qui circulaient faisaient état d'une fourchette plus basse, allant de 500 à 700 postes. - -

Le groupe bancaire a confirmé ce 16 octobre qu'il va bien supprimer 700 postes en France. Des sources syndicales annonçaient, jusqu'à présent, une suppression de 1.000 postes. Ces réductions d'effectif auraient lieu d'ici à 2015.

C'est désormais officiel. Ce mercredi 16 octobre, la banque d'investissement Natixis, filiale du groupe BPCE (Banque Populaire-Caisse d'Epargne) va supprimer 700 postes en France d'ici 2015.

Mardi 15 octobre, deux syndicats, la CGT et le SNB, avaient annoncé à l'AFP que le groupe prévoyait de supprimer jusqu'à 1.000 postes, confirmant en partie une information du journal Les Echos.

Le 4 août dernier, le Journal du Dimanche rapportait déjà que Natixis prévoyait des réductions d'effectifs à l'horizon 2015. Mais la fourchette évoquée était alors plus basse, allant de 500 à 700 postes.

Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.

"Personne à Pôle emploi"

Les principales suppressions devraient toucher l'activité de Banque de grande clientèle (BCG), indique les Echos. Les autres métiers, en particulier ceux portés par les filiales, sont soit stables (l'épargne, la gestion d'actifs, le crédit-bail) soit en phase de recrutement (crédit à la consommation, affacturage), poursuit le journal.

"Personne ne se retrouvera à Pôle Emploi", a affirmé Patrice Chanvin, délégué syndical central SNB et délégué CE du groupe, cité par l'AFP. "L'accord sur l'emploi est basé sur le double volontariat, c'est-à-dire que seront concernées les personnes qui souhaitent partir et dont la direction accepte le départ", a-t-il ajouté.

Le groupe BPCE doit présenter en novembre prochain son plan stratégique pour la période 2014-2017. Le 18 février dernier, François Pérol, le président de son directoire, expliquait à BFM Business avoir "une réflexion sur la banque de détail" précisant que "cette réflexion ne consiste pas en des grands plans de fermetures d’agences".

J.M. avec AFP