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Netflix chouchoute à son tour ses salariés nord-américains

Netflix autorise déjà ses salariés à prendre autant de vacances qu'ils le souhaitent à condition de s'organiser avec leurs collègues pour couvrir leurs absences

Netflix autorise déjà ses salariés à prendre autant de vacances qu'ils le souhaitent à condition de s'organiser avec leurs collègues pour couvrir leurs absences - Frederic J. Brown-AFP

La société américaine offre un an de congé parental payé à ses salariés, hommes ou femmes. Bien d'autres firmes, outre-Atlantique, ont aussi mis la main à la poche pour améliorer le sort de leurs salariés.

Netflix soigne son image d'employeur favorisant ses salariés devenus parents en accordant un généreux congé payé de paternité ou de maternité.

En l'absence de sécurité sociale outre-Atlantique, le numéro mondial des services vidéo à la demande offre jusqu'à un an de congé parental payé à ses employés, hommes ou femmes, après l'arrivée d'un nouvel enfant. Les parents peuvent revenir à temps partiel, à plein temps, ou revenir et repartir (en congé parental) comme ils en ont besoin. Nous continuerons de les payer normalement" écrit le groupe sur son blog pour les Etats-Unis et le Canada.

"L'expérience montre que les gens ont de meilleures performances au travail quand ils ne s'inquiètent pas pour ce qu'il se passe à la maison", souligne encore le groupe, qui autorise déjà ses salariés à prendre autant de vacances qu'ils le souhaitent à condition de s'organiser avec leurs collègues pour couvrir leurs absences.

Facebook ou Google sont moins généreux pour les congés parentaux

En terme de congés parental payés, Netflix se montre plus généraux que Google ou Facebook, qui accordent respectivement 7 semaines (12 semaines pour un premier enfant) et 17 semaines, Facebook accordant en plus une "prime de naissance" de 4.000 dollars.

Elle illustre la prise de conscience chez les géants de la technologie, à l'opulence financière écrasante, de la nécessité de réajuster le balancier en faveur de leurs équipes.

En fait, beaucoup d'entreprises américaines ont déjà mis la main à la poche ces derniers mois pour améliorer le sort de leurs salariés, dans un pays où les seuils sociaux légaux sont très bas, voire inexistants.

Le géant de la distribution Wal-Mart, la chaîne de restauration rapide McDonald's ou encore les magasins d'habillement Gap ont ainsi annoncé des augmentations du salaire minimum versé à leurs employés.

Microsoft comme Facebook ont, eux, décidé d'exiger de ses sous-traitants qu'ils accordent deux semaines de congés payés à leurs salariés.

Ce mouvement va aussi dans le sens de la politique de l'administration Obama qui veut promouvoir les congés payés auprès des employeurs.

Frédéric Bergé