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Le Nouveau Roland Garros l'emporte au tribunal contre les associations

Les travaux impliquent également la reconstruction de la Place des Mousquetaires, au centre du tournoi.

Les travaux impliquent également la reconstruction de la Place des Mousquetaires, au centre du tournoi. - -

Le tribunal administratif de Paris a rejeté trois recours d'associations qui s'opposaient à l'extension du stade parisien. La mairie salue cette victoire, qui valide les plans soumis par la Fédération Française de Tennis.

Le Nouveau Roland Garros rognera bien sur les terrains des serres d'Auteuil. Le tribunal administratif de Paris a rejeté, jeudi 20 février, trois recours déposés par des associations de protection du patrimoine et de l'environnement.

Celles-ci peuvent encore faire appel, mais la démarche ne serait pas suspensive. Les travaux de rénovation ont déjà commencé, et la construction d'un nouveau stade de 5.000 places va pouvoir être lancée à l'emplacement des ateliers de Paris, dans les serres d'Auteuil.

La mairie de Paris, qui soutient le projet de la Fédération Française de Tennis (FTT) s'est félicitée de la décision du tribunal. Dans un communiqué, "la ville se réjouit de la poursuite du projet", qui aidera à "maintenir le tournoi international de Roland Garros au rang des grands chelems internationaux".

Un chantier à 340 millions d'euros

Pourtant, il n'y a pas de quoi crier victoire: en mai 2013, la FTT avait dû adapter son projet, après une première décision du tribunal administratif. Les chantiers ont déjà pris du retard, et le nouveau Roland Garros devrait être prêt au plus tôt entre 2018 et 2020.

La deuxième version des plans, contre laquelle les recours avaient été déposés, est également beaucoup plus chère que la précédente: les travaux devraient coûter 340 millions d'euros, contre 275 millions d'euros auparavant.

Les organisateurs du tournoi comptaient bien faire payer les diffuseurs du tournoi. Mais l'appel d'offres des droits TV de Roland Garros, en septembre 2013, n'a pas été fructueux.

Et les municipales pourraient encore compliquer un peu la situation. Bertrand Delanoë soutient le projet, mais ses alliés écologistes s'y opposent. Les associations de défense du patrimoine ont même publié leurs doléances sur le site de campagne de Claude Goasuen, maire UMP du 16ème arrondissement.

J.S