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Transports

Nouvelle hausse en vue du prix des péages d'autoroutes

La hausse sera différentes seront les réseaux autoroutiers.

La hausse sera différentes seront les réseaux autoroutiers. - Raymond Roy - AFP

Les tarifs des péages autoroutiers vont augmenter de 0,76% en moyenne en 2017 en France, rapporte le Journal du Dimanche. Ce sont les automobilistes empruntant le réseau des Autoroutes du sud de la France qui vont subir la plus forte hausse, de près de 1,2%.

Emprunter l'autoroute va coûter plus cher à compter du 1er février 2017. Les tarifs des péages autoroutiers vont augmenter de 0,76% en moyenne en 2017 en France, rapporte le Journal du Dimanche. Soit bien plus que l'inflation, proche de zéro, qui fait partie des composantes qui servent à fixer les tarifs. Mais ces derniers prennent aussi en compte l'augmentation de la redevance domaniale et les travaux non prévus dans les contrats des sociétés concessionnaires.

La hausse sur le réseau des Autoroutes du sud de la France (ASF), géré par Vinci,atteindra ainsi 1,197%, au-dessus par exemple des augmentations prévues sur le réseau APRR (+0,896%) et les autoroutes des sociétés Sanef et SAPN (+0,582%). Le réseau de la société Cofiroute (+0,572%) connaîtra l'augmentation la plus modérée, selon le JDD qui n'identifie pas la source de ses informations.

Des augmentations étalées jusqu'en 2020

En septembre, le gouvernement avait annoncé un deuxième plan de relance autoroutier d'un milliard d'euros, financé notamment par les collectivités locales et une autre hausse des tarifs des péage.

Celle-ci sera "comprise entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020", avait prévenu le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Alain Vidalies.

Il s'était écoulé seulement deux mois entre l'annonce d'un deuxième plan par le président François Hollande en juillet et sa mise sur les rails à la rentrée. A titre de comparaison, le premier plan signé en septembre 2015 avait été négocié durant plus de trois ans. Une longue gestation en partie liée au choix d'un allongement des concessions, de deux ans et demi en moyenne pour 3,2 milliards d'euros d'investissements.

C.C. avec AFP