La nouvelle vie de PagesJaunes
Le groupe PagesJaunes change de nom. Il s’appelle désormais Solocal Group. L’idée ? "A l’intérieur de ce groupe, il y a plus de 15 marques différentes (mappy, à vendre à louer, 123 people, chronoresto, …) dont une dizaine grand public. C’est pour donner toute la visibilité à chacune d'elles que nous changeons le nom du groupe. Même si PagesJaunes reste la marque numéro un", explique sur BFM Business ce mercredi 13 février, Jean-Pierre Remy, président-directeur général du groupe.
Jean-Pierre Remy précise également que le nom a changé parce qu’il "ne s’agit plus de référencement sous une marque unique. Notre métier c’est la communication locale, c’est de créer des contenus, et de les diffuser sur le digital".
Le groupe s’occupe, en effet, de plus de 100 000 entreprises dont il gère le contenu numérique. L’annuaire papier continue d’exister car il représente quand même plus d’un milliard de consultations par an. "Le plombier qui payait pour être dans l’annuaire va aujourd’hui demander aussi à être référencé sur Facebook, Google, Bing, Yahoo, … ", explique Jean-Pierre Remy.
Le mobile est le premier axe de développement
Le président-directeur général du groupe espère que ce changement de nom va "ancrer son positionnement sur les métiers de la communication et la mise en relation locale, sur internet et sur mobile". Car pour le groupe il est essentiel de se relancer après des résultats décevants en 2012. Le bénéfice net a baissé de 17% à 158,5 millions d'euros, et le chiffre d'affaires est en léger retrait de 3,2%, à un milliard d'euros. Les activités Internet ont affiché une croissance de 8,3% en 2012, mais cela n'a pas permis de contrebalancer la chute de 15,1% de l'activité des annuaires imprimés, "notamment impactée par l'arrêt des Pages Blanches sur huit départements".
Le mobile, premier axe de croissance du groupe, a généré 45 millions d'euros de revenus sur l'année, en progression de 150%, indique le groupe.
Et, si en 2013 le PDG estime que la conjoncture sera trop dégradée pour que la croissance de l'activité digitale, de l'ordre de 5%, ne compense la dégringolade de celle des annuaires imprimée "proche de celle de 2012", il estime que le numérique atteindra "65% du chiffre d'affaires en 2013 et représentera 75% en 2015".