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Oeufs contaminés: Travert souhaite des échanges "beaucoup plus rapides" avec ses voisins européens

L'enquête élargie en France

L'enquête élargie en France - KRISTOF VAN ACCOM / BELGA / AFP

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a également annoncé une enquête nationale chez "l'ensemble des fabricants d'ovoproduits".

Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Travert, a critiqué ce mercredi en creux la Belgique et les Pays-Bas dans leur information sur la crise des oeufs contaminés au fipronil, exprimant son souhait d'avoir à l'avenir "des échanges beaucoup plus fructueux et beaucoup plus rapides" avec eux. Le ministère de l'Agriculture a dans le même temps annoncé une enquête nationale chez "l'ensemble des fabricants d'ovoproduits" (produits transformés à base d'oeufs) agréés en France, qui sont au nombre de 80 environ.

"Nous souhaitons faire en sorte que nous puissions établir de meilleurs rapports de contrôle et de transparence avec nos partenaires, puisque les lots incriminés viennent à la fois des Pays-Bas et de la Belgique", a d'abord déclaré le ministre, critiquant le 'gap (écart) de temps' qui a séparé le moment où les produits incriminés ont été introduits sur le territoire français et le moment où la France a été informée, qui ne "permettait pas de pouvoir réagir dès les premiers instants".

"Une initiative européenne" fin août"

"La coopération doit mieux se passer à l'avenir", a insisté le ministre, qui entend présenter "une initiative européenne", fin août, lors d'un conseil européen informel de l'Agriculture et de la Pêche à Tallin, en Estonie. Il souhaite à cette occasion présenter à ses homologues belges et des Pays-Bas "un nouveau mécanisme pour faire en sorte que nous puissions mieux collaborer et avoir des échanges beaucoup plus fructueux et avoir des échanges beaucoup plus rapides, notamment lorsqu'il y a des cas de contamination avérés comme nous l'avons vécu".

S'il a redit que les premiers résultats de l'enquête menée par l'Anses sur les lots incriminés seraient connus en fin de semaine, permettant de "retirer les lots incriminés s'il en était besoin", il a exprimé le souhait, par ce point de situation, de "rassurer les consommateurs, leur dire clairement qu'il n'y avait pas de danger pour la santé humaine".

P.L avec AFP