BFM Business
Services

Olivier Piou: "l'activité de Gemalto est tirée par la 4G"

Olivier Piou a expliqué que l'activité de Gemalto est tirée par la 4G

Olivier Piou a expliqué que l'activité de Gemalto est tirée par la 4G - -

Le PDG de Gemalto a expliqué à BFM Business, ce jeudi 14 mars, comment l'activité de son entreprise croît en raison de la diversification des services numériques. La 4G est, notamment, un facteur de croissance.

Le dernier arrivé sur le CAC40 n'a pas déçu. Le fabricant de cartes à puces Gemalto a ainsi publié, ce jeudi 14 mars, des résultats 2012 solides avec des bénéfices en hausse de 25%, à 201 millions d'euros, et un chiffre d'affaires record à 2,25 milliards d'euros.

Invité de l'émission Good Morning Business, son PDG, Olivier Piou, a annoncé que son groupe table pour 2013, "sur une croissance à deux chiffres". "Ce qui est impressionnant dans nos résultats c'est que, pour la première fois, un pays représente plus de 10% de notre chiffre d'affaires. Les Etats-Unis sont ainsi passés de 8 à 12%", a-t-il souligné. "Au niveau des services mobiles liés à la 4G, tout le commerce mobile, les plates-formes de transaction sont faits par Gemalto'', a-t-il poursuivi.

Diversification des activités

Le PDG du groupe a ensuite expliqué que l'innovation technologique a créé des produits de plus en plus sophistiqués avec des services de plus en plus variés.

"Nos clients se diversifient et du coup, sur la fin de l'année, nous avons été sollicités par des industries que nous n'avions même pas démarchés".Il a cité "la grande distribution, qui a envie de faire du commerce mobile, comme Carrefour".

Ne pas se priver "d'un terrain de jeu d'avenir"

Par ailleurs, Olivier Piou a également réagi aux propos de Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes. Ce dernier a expliqué voici quelques jours au Monde que le gouvernement a pris des mesures handicapantes pour la compétitivité de certains secteurs, comme le high-tech, en augmentant la fiscalité des revenus du capital.

"Je suis très proche de ce point de vue. L'industrie numérique est faite de start-ups, de prise de risques. Le secteur a pris l'habitude d'associer ses talents clefs à la croissance des entreprises par l'association au capital", a-t-il rappelé.

"Se priver de cette possibilité parce que la fiscalité devient prohibitive, ce serait exclure la France du terrain de jeu, qui est un terrain de jeu d'avenir", a-t-il conclu.

Julien Marion