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Orange ne veut pas se lancer dans une bataille des prix

L'opérateur prévoit que les offres low cost pourront représenter jusuq'à 40% du marché mobile.

L'opérateur prévoit que les offres low cost pourront représenter jusuq'à 40% du marché mobile. - -

Dans une interview accordée aux Echos, Gervais Pelissier, directeur financier de l’opérateur, s’est dit défavorable à une baisse des tarifs appliquée sans discernement sur les offres de téléphonie mobile.

Depuis l’arrivée de Free Mobile, il y a un an, le monde du mobile a été totalement chamboulé. Mais pour Orange, il n’est pas question de suivre ses concurrents qui se livrent à une dévaluation constante des prix des forfaits mobiles. Une voix qu’a encore choisi SFR la semaine passée, en remaniant totalement sa gamme et en abaissant de 10 euros le prix de ses formules carrés.

Gervais Pellissier, directeur général délégué et directeur financier de France Télécom-Orange, a expliqué dans une interview accordée aux Echos, à paraître lundi 28 janvier, "qu'une baisse appliquée sans discernement sur les offres à valeur et à bas coût n'aide pas à une lecture claire du marché".

Le numéro deux d’Orange a été on ne peut plus clair " Chez France Télécom, nous ne le ferons pas".

5 ou 10 euros de plus pour la 4G

Selon lui le marché va se scinder en deux : d’un côté les offres à petits prix, destiné aux consommateurs qui ne recherchent que la bonne affaire. Une part à ne pas négliger car "On pense à présent que le low cost s'établira dans la fourchette de 30 à 40%" du marché prévient Gervais Pellissier

Et de l’autre des offres haut de gammes, pour les clients exigeants, prêts à payer pour des services." La valeur se déplace dans l'Internet mobile, mesuré non pas en termes de volume mais de vitesse", ajoute le dirigeant.

D’où la nécessité d’être offensif sur la 4G. Une refonte des tarifs est prévue pour le mois d’avril. "Nous n'avons pas encore figé nos tarifs pour la France, mais cela pourrait être 5 ou 10 euros de plus [que les forfaits incluant seulement la 3G, NDLR]", révèle Gervais Pellissier. Il prend pour comparaison le Royaume-Uni, où l’ accès à la 4G ajoute 6 à 10 livres au forfait classique.

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