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Transports

Paris et Londres lancent leur projet de drone de combat

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- - Le neuron, le drone furtif déjà développé par Dassault Aviation

La France et le Royaume-Uni ont débuté, ce mercredi 5 novembre, la phase d'étude industrielle devant déboucher sur la conception d'un futur drone de combat franco-britannique. Ce projet d'une enveloppe totale de 250 millions d'euros sera confié à six entreprises dont Dassault Aviation.

Paris et Londres donnent le coup d'envoi. La France et le Royaume-Uni ont lancé, ce mercredi 5 novembre, leur projet de drone de combat commun. Les deux pays ont ainsi officiellement acté la phase d'étude industrielle concernant ce futur appareil.

Cette étude de faisabilité doit préparer le lancement du développement d'un démonstrateur de drone de combat pour le début de 2017.

Ce programme, d'un coût total de 250 millions d'euros, a été confié à six entreprises: Dassault Aviation, BAE Systems, Rolls-Royce, Safran, Thales et Selex ES.

Il fait suite à l'accord politique signé en juillet lors du salon aéronautique de Farnborough, en Grande-Bretagne, pour le développement commun d'un drone de combat, baptisé FCAS pour "Future Combat Air System" (Système de combat aérien futur).

Les contrats ont été officiellement remis par le Délégué général français pour l'armement, Laurent Collet-Billon, et son homologue britannique, le Chief of Defence, Materiel Bernard Gray, à Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et Ian King, patron de BAE Systems.

La première expérience de Dassault

Dassault a déjà développé le drone furtif Neuron, un démonstrateur servant à tester et développer des technologies qui pourraient servir un jour à un avion de combat sans pilote qui équiperait les forces aériennes européennes à l'horizon 2030.

De son côté, BAE Systems a développé son homologue britannique le Taranis, avec Rolls Royce, GE Aviation et QinetiQ.

La remise de ces contrats est une nouvelle étape dans la mise en oeuvre des traités militaires de Lancaster House, conclus entre la France et le Royaume-Uni en 2010. Cette volonté avait été réaffirmée par le président, François Hollande, et le Premier ministre, David Cameron, lors du Sommet franco-britannique de Brize Norton en janvier 2014.

J.M. avec AFP