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Paris: la mairie traque de nouveau les meublés touristiques illégaux

La municipalité a lancé une nouvelle offensive, la deuxième en six mois, contre les locations touristiques de courte durée à Paris.

La municipalité a lancé une nouvelle offensive, la deuxième en six mois, contre les locations touristiques de courte durée à Paris. - JUSTIN SULLIVAN GETTY IMAGES NORTH AMERICA - AFP

La municipalité a lancé une deuxième opération coup de poing afin de vérifier que les propriétaires qui louent leur logement s'acquittent de toutes les obligations légales.

Dur réveil pour certains touristes étrangers à Paris. La mairie est partie mardi matin à la chasse aux "professionnels" de la location de meublés type AirBnb, afin de vérifier que les propriétaires de ces appartements remplissaient bien toutes leurs obligations légales, a rapporté France Bleu.

Une deuxième opération coup de poing de ce type en un an, qui vise cette fois les très prisés Ier et VIe arrondissements de la capitale, après les IIIe et IVe. Des équipes d'agents de la ville sont chargés de contrôler les biens qu'ils soupçonnent d'être loués uniquement à des touristes, à la nuit ou à la semaine, sans autorisation.

Car la location de ces meublés est très encadrée. Si un particulier loue sa résidence principale, il ne peut pas la proposer plus de 120 jours par an. S'il veut la louer plus longtemps, le logement - qui n'est plus résidence principale - est alors considéré comme une activité économique. Le propriétaire devra alors "compenser" en offrant à la location traditionnelle une surface équivalente, dans le même arrondissement.

Un tiers du marché hors des clous

L'objectif n'est pas de s'en prendre à des "propriétaires qui louent leur appartement une ou deux semaines par an quand ils partent en vacances", explique à la presse Ian Brossat, adjoint au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. "Il s'agit de cibler les professionnels qui louent illégalement leur logement à l'année, et qui souvent achètent un appartement avec l'intention, depuis le départ, de le transformer en meublé touristique", ajoute l'adjoint.

Selon les estimations de l'Ahtop, une association des acteurs du tourisme professionnel et Airbnb, entre 15.000 et 20.000 meublés touristiques seraient illégaux à Paris... Cliquez ici pour lire la suite

Julien Mouret et Léo Monégier avec AFP