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Pas de privatisation de la FDJ prévue avant 2019

Stéphane Pallez, PDG de la FDJ

Stéphane Pallez, PDG de la FDJ - KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Dans un entretien à l'AFP, la PDG de la FDJ, Stéphane Pallez, a assuré que le processus pour une éventuelle privatisation de l'entreprise ne faisait que débuter, rappelant qu'une discussion parlementaire doit se tenir à partir de septembre.

La privatisation de la Française des Jeux n'aura pas lieu avant 2019, a décalré à l'AFP la PDG de l'entreprise Stéphane Pallez. Une privatisation, "c'est comme une série avec plusieurs saisons, on est au début d'un processus et la prochaine étape sera la discussion parlementaire à partir de septembre, une séquence qui va durer au moins jusqu'à la fin de l'année", a-t-elle résumé.

"Il y a beaucoup de choses à faire sur le plan juridique et réglementaire pour offrir toutes les garanties au cadre dans lequel l'opération pourrait avoir lieu, comme définir comment l'État exercera son contrôle sur l'entreprise, et quelle régulation mettre en place. Il faut aussi montrer que la privatisation n'a pas vocation à changer le fondement même de la loterie et de la FDJ, un modèle dans lequel l'essentiel des prélèvements vont continuer d'aller au budget de l'État pour servir des causes d'intérêt général comme le sport ou le patrimoine", a ajouté Stéphane Pallez.

"Toutes les options sont ouvertes"

Et la PDG de la FDJ d'assurer que "toutes les options sont ouvertes" mais qu'il est nécessaire de "procéder dans l'ordre: d'abord que le Parlement vote le principe de la descente de l'Etat au-dessous de 50% (à travers la loi Pacte, ndlr), et c'est après qu'on verra avec quels types d'investisseurs le développement de la FdJ peut continuer".

En juin, la présentation du projet de loi Pacte - en cours d'examen au parlement - a ouvert la voie à la cession par l'État de ses parts (72%) dans la FdJ, qui détient en France le monopole des jeux de tirage et de grattage. La FDJ se porte bien: elle a annoncé jeudi un bond de 5,3% des mises des joueurs au premier semestre sur un an pour un total de 7,9 milliards d'euros, grâce au succès des paris sportifs liés au Mondial de football 2018.

P.L avec AFP