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Pellerin ouverte à un retour de la pub après 20h sur France TV

La ministre de la Culture veut examiner toutes les pistes permettant de pérenniser le financement de France Télévisions

La ministre de la Culture veut examiner toutes les pistes permettant de pérenniser le financement de France Télévisions - Bertrand Guay - AFP

La nouvelle ministre de la Culture a indiqué, ce mercredi 3 septembre, qu'un retour de la publicité sur la télévision publique le soir n'est pas un tabou absolu. Néanmoins la question ne se pose immédiatement, selon elle.

Fleur Pellerin laisse toutes les portes ouvertes. Interrogée sur France Inter ce mercredi 3 septembre, la nouvelle ministre de la Culture a indiqué qu'un retour après 20h de la publicité sur les chaînes publiques n'était pas hors de propos.

"Sur ce sujet, je n'ai pas une religion de principe, totalement arrêtée, on diffuse par exemple des matches ou des compétitions sportives dans lesquelles il y a de la publicité", a déclaré Fleur Pellerin.

"Ce n'est pas un totem ou un tabou absolu. Il faut examiner les meilleures solutions pour assurer la pérennité du financement de l'audiovisuel public", a-t-elle ajouté, précisant que la question, cependant, "ne se pose pas dans l'immédiat".

"C'est ouvert, pas forcément pour le projet de loi de finances de cette année, mais j'examinerai toutes les solutions", a-t-elle poursuivi.

Pas favorable à une hausse de la redevance 

Le PDG du groupe audiovisuel public, Rémy Pflimlin, qui avait réclamé le retour de spots de publicité en soirée, avait estimé le manque à gagner publicitaire pour France Télévisions en 2013 autour de 15 millions d'euros.

L'autre piste pour accroître les ressources de l'audiovisuel public consiste à élargir l'assiette de la redevance à tous les foyers possesseurs d'ordinateurs, ou bien tout simplement à l'augmenter.

Interrogée sur ces deux options, Fleur Pellerin a répondu que "compte tenu de la situation actuelle, des difficultés rencontrées par l'ensemble de nos concitoyens en termes de pouvoir d'achat, une hausse de la fiscalité n'a pas forcément les faveurs du gouvernement". "Il va falloir engager une réflexion, voir s'il y a d'autres pistes à explorer à côté de la redevance", a-t-elle ajouté.

J.M. avec AFP