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Porsche embauche massivement pour son futur bolide électrique

Porsche Mission E

Porsche Mission E - AFP

Le constructeur automobile allemand a revu à la hausse ce mardi le nombre de salariés qu’il compte recruter pour sortir sa future Mission E en 2020. Porsche estime ses besoins à 1.400 personnes.

Porsche a prévu de mettre sur le marché dès 2020 sa première voiture de sport électrique. Mais la production de la Mission E dans son usine fief historique de Zuffenhausen (près de Stuttgart) l’oblige à recruter massivement. Son programme d’embauches prévoit la création de 1.200 postes dans les métiers de la digitalisation, de l’e-mobility, de la smart mobility et de la vehicle connectivity. Le constructeur allemand entend également s’appuyer sur davantage d’apprentis que prévu. Ils ne seraient plus 150 mais 220. Au total, les effectifs de l’entreprise augmenteraient ainsi de l’ordre de 10%.

La course aux talents

Andreas Haffner, membre de la direction des ressources humaines, reconnaît que la course aux talents dans laquelle Porsche est engagé se révèle complexe: "La société est en concurrence directe avec d’autres constructeurs, fournisseurs et firmes technologiques dans la recherche d’experts talentueux. L’argent seul ne suffit pas pour attirer ces esprits créatifs. [Vous] devez également proposer des défis excitants, un environnement inspirant et la meilleure liberté possible pour créer et, maintenant plus que jamais, des programmes attirants pour un équilibre vie/travail. Néanmoins, par l’embauche de plus de 1.500 nouveaux diplômés au cours de ces cinq dernières années, [nous] prouvons que [nous] pouvons offrir des emplois sécurisés, ainsi que des opportunités de carrière attractives".

Une fidélité récompensée

Porsche n’hésite d’ailleurs pas à attribuer d’importants bonus à ses salariés. Ainsi, cette année, les 20.000 salariés des usines de Stuttgart et de Leipzig ont perçu un bonus de 8.911 euros à la suite de la publication d’un résultat opérationnel record de 3,4 milliards d’euros, en hausse de 25%. Oliver Brune, PDG de Porsche, avait justifié le montant de cette prime qui venait récompenser "un résultat exceptionnel dans un environnement qui était tout sauf facile".

Farès Bendjouadi