Pour faire face au coronavirus, de plus en plus d'entreprises réclament un fonds d'urgence
La pression monte au sein du gouvernement. De plus en plus d'entreprises réclament la création d'un fonds d'urgence afin d'indemniser les secteurs les plus impactés par le coronavirus.
Chômage partiel, étalement des charges… Les entreprises françaises estiment en effet que les mesures prises jusqu'à présent par le gouvernement ne suffisent plus. Les fédérations professionnelles seront, une nouvelle fois, reçues lundi à Bercy par Bruno Le Maire et Muriel Pénicaud afin de d'échanger sur les répercussions du nouveau coronavirus sur les différentes filières.
Une "question de semaines"
Certains secteurs à l'instar de ceux du tourisme et du transport se révèlent, de fait, particulièrement en difficultés. Les représentants de ces filières estiment que c'est une "question de semaines" avant qu'ils ne soient contraints de mettre la clé sous la porte… Quand ce n'est pas déjà le cas. Si pour l'heure, Bruno Le Maire n'est pas enclin à créer un fonds d'urgence, rien ne serait véritablement tranché. Les discussions se poursuivent, y compris au niveau européen.
Parmi les options envisagées? Celle de créer un fonds d'urgence européen et pas seulement français. Ce qui permettrait d'envoyer un signal fort afin de montrer que l'ensemble des dirigeants européens sont mobilisés pour tenter de limiter les conséquences économiques du coronavirus