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Pourquoi les demandes de permis VTC explosent à New York

Les demandes de permis VTC en forte hausse à New York

Les demandes de permis VTC en forte hausse à New York - SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

L'octroi de licences VTC sera gelé d'ici une semaine pour permettre aux autorités de mesurer les effets de cette industrie sur la ville. 7434 candidats se sont donc hâtés de déposer leur dossier. Sur la seule journée de mardi, les demandes ont été équivalentes à celle de juillet.

7434 demandes de permis de chauffeur VTC ont été déposées en moins d'une semaine auprès des autorités de New York, entre l'annonce du gel de ces licences pour un an et l'entrée en vigueur de la mesure, ont annoncé jeudi les autorités compétentes.

Mardi le maire de New York Bill de Blasio a signé l'arrêté voté le mercredi précédent par le conseil municipal, une première aux États-Unis. La ville a décidé cette suspension pour donner le temps à l'autorité new-yorkaise de supervision des véhicules avec chauffeur (TLC) de réaliser une étude d'impact afin de mesurer les effets de cette industrie sur la ville.

Inquiets de rater le coche, les aspirants chauffeurs se sont hâtés de déposer un dossier auprès de la TLC durant les six jours qui ont séparé le vote de la ratification par le maire, a indiqué jeudi la Commission. Sur la seule journée de mardi, ce ne sont pas moins de 2353 demandes qui ont été enregistrées, soit l'équivalent du total reçu sur tout le mois de juillet (2372).

Le nombre de VTC en forte hausse

Une porte-parole de la TLC a précisé que les dossiers étaient encore en cours d'examen et que tous les postulants n'étaient pas assurés d'obtenir une licence. En 2010, avant l'installation d'Uber l'année suivante, la ville comptait environ 37.000 VTC et quelque 13.500 taxis. L'an dernier, le nombre de taxis, fixé par la TLC, n'avait pas changé, mais les VTC, eux avaient plus que doublé, passant à plus de 83.000.

De nombreux élus reprochent à cette croissance incontrôlée d'être à l'origine des embouteillages qui mettent au pas quotidiennement une bonne partie de Manhattan.

P.L avec AFP