Près de la moitié des cadres voient les robots comme une opportunité
Avec le revenu universel et "la taxe robot" de Benoît Hamon, la question de l'évolution de l'emploi et de l'automatisation du travail a été plusieurs fois débattue au cours de la campagne présidentielle. Selon une étude du Conseil d'orientation pour l'emploi publiée le 12 janvier dernier, un peu moins de 10% des emplois actuels "ont un indice d'automatisation élevé" et sont à terme menacés par les robots.
Néanmoins, les cadres ont plutôt tendance à voir le bon côté des choses. Ainsi selon un sondage Viavoice pour BFM Business, L'Express et HEC, 48% d'entre eux considèrent que les robots et l'intelligence artificielle sont davantage une opportunité qu'une menace pour l'emploi. 40% pensent l'inverse et 12% ne se prononcent pas.
Une incertitude qui divise
Dans le même ordre d'idées, les deux-tiers des cadres interrogés jugent qu'il faut d'abord promouvoir les emplois de demain plutôt que de chercher à protéger les emplois actuels (24% sont de l'avis contraire).
Les cadres sont plus partagés sur l'incertitude. 43% considèrent qu'elle n'est pas nécessairement négative pour l'économie car elle présente des opportunités de développement pour les entreprises. 38% ne sont pas d'accord avec cette assertion.
Enfin, presqu'un cadre sur deux (49%) n'est pas d'accord avec l'affirmation "limiter l'immigration aurait un impact négatif pour l'économie et la croissance" (37% l'approuvent).
(*) Sondage réalisé sur un échantillon de 400 personnes via la méthode des quotas via des interviews en ligne du 12 au 18 avril 2017.