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Priceminister veut désintoxiquer ses salariés des emails

Même si leurs bureaux sont proches, certains salariés préfèrent parfois envoyer  des emails plutôt que de se parler.

Même si leurs bureaux sont proches, certains salariés préfèrent parfois envoyer des emails plutôt que de se parler. - Joe Raedl- Getty images - AFP

Pour relancer la communication entre les collaborateurs, le PDG du site de e-commerce a instauré une nouvelle règle: chacun a interdiction de lire ses emails une demi-journée par mois.

Et si on se parlait un peu plus au travail ? C'est l'idée suivie par le site de e-commerce Priceminister, qui s'est aperçu qu'au sein de ses équipes, le recours à la communication par email avait ses travers au point de s'avérer parfois contreproductive.

"Je me suis rendu compte au bout d'un moment qu'il y avait une sorte d'embouteillage au niveau des emails", explique Olivier Mathiot, PDG de PriceMinister, qui voit dans cette accumulation une source de stress.

Du coup, l'information que doit transmettre ces messages peut être noyée ou bien mal perçue. "Le mail, c'est de la communication écrite qui parfois finie par être un peu agressive quand vous mettez beaucoup de gens en copie pour répondre des petites phrases", regrette-t-il.

Envoyer des emails même entre voisins de bureau

Et personne n'est épargné par cette avalanche de messages électroniques. Il donne comme exemple "les salariés d'une même équipe, des employés qui travaillaient ensemble sur un open space qui ne sont pas loin les uns des autres envoient des emails plutôt que de se parler." 

Comment mettre fin à cette situation ? En proposant aux salariés de se désintoxiquer de leur boîte mails. Chacun a interdiction de consulter sa messagerie une demi-journée par mois. "On a aussi besoin aujourd'hui d'une sorte d'hygiène de la boîte mail, de dépollution de l'email" confie le dirigeant du site de e-commerce.

Et les bénéfices sont immédiats. "A partir du moment où l'on envoie moins d'emails on peut faire autre chose et notamment se parler" admet Olivier Mathiot. Et de conclure "Cela peut sembler un peu étonnant mais demander à chacun de se reparler me semble très important même dans une société technologique et web."

C.C. avec BFM Business