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Privatisation de la FdJ, "une opération populaire", souligne sa PDG Stéphane Pallez

La privatisation de la Française des Jeux sera annoncée dans les prochaines semaines. Une part significative sera allouée aux actionnaires individuels, avec la promesse d'un placement de bon père de famille.

La privatisation de la Française des Jeux avance à grands pas et sa PDG, Stéphane Pallez, invitée sur le plateau de Good Morning Business confirme que l'opération sera lancée "dans quelques petites semaines", sans en dire plus.

Ce que l'on sait par contre, c'est que cette privatisation a vocation à être populaire avec une tranche importante ouverte aux actionnaires individuels.

"On est une entreprise qui de toutes façons est dimensionnée pour offrir dans la durée une croissance et des rendements stables. C'est ça notre caractéristique, c'est ça qu'on va expliquer aux actionnaires, en particulier aux actionnaires individuels à qui on va présenter l'opération dans les prochaines semaines. Donc on pense qu'on est un placement durable. Evidemment, si les marchés s'effondrent, il n'y a pas d'opération [le projet d'introduction pouvant être reporté si les marchés ne s'y prêtent pas, NDLR] mais on n'est pas une entreprise sensible aux cycles économiques comme le sont d'autres", explique la responsable.

Avantages

Est-on dans le modèle des grandes privatisations de l'époque Balladur ? "C'est très, très difficile de comparer au passé. (...) Ce qu'on souhaite effectivement c'est qu'il y ait une tranche significative pour les particuliers avec des avantages qui ne sont pas aujourd'hui encore déterminés mais qui peuvent être une décote, des actions gratuites si les gens sont prêts à détenir leurs actions un certain temps. Les actions gratuites c'est très important quand on veut avoir des actionnaires motivés sur la durée, c'est un argument très important dans une opération populaire. Donc on va proposer ce type d'avantages. Et puis parler de l'entreprise, des rendements qu'elle va offrir dans le temps, du fait qu'elle va servir un dividende de l'ordre de 80% de son résultat dans la durée avec une croissance qui dans le passé a été de 4 à 5% par an. Donc c'est un très bon produit financier, de long terme dans un environnement de taux négatifs. Donc on est très compétitifs".

Un vrai placement de père de famille ? "Un bon placement de mère de famille", s'amuse Stéphane Pallez.

Olivier Chicheportiche