Prix des appels mobiles: la Fédération des télécoms conteste le rapport de Bruxelles
Le débat se poursuit concernant les prix des communications mobiles. La Fédération française des télécoms (FFT), qui défend les intérêts des opérateurs français, a contesté mercredi 7 août la méthode et les conclusions d'une étude sur le prix des appels sur portables en Europe, publiée la veille par Bruxelles.
La Commission européenne pointait des écarts de prix considérables allant de 1 à 8 pour les appels sur portables dans les 28 marchés européens, tout particulièrement sur les appels nationaux sur mobile. Les utilisateurs doivent payer huit fois plus cher aux Pays-Bas qu'en Lituanie pour des appels nationaux, le segment où les écarts sont les plus importants. Parmi les autres pays où appeler de son mobile coûte cher figurent le Luxembourg, la Belgique et la France.
Chiffres datant de 2011
Selon la FFT, cependant, "les conclusions tirées par la Commission le sont sur la seule base de deux tableaux de synthèse présentant des données datant de 2011 dont la source, pour le premier est erronée, pour le second, n'est pas indiquée".
De plus, "aucune indication n'est fournie quant à la méthodologie précise suivie par cette étude", poursuit la FFT.
Par ailleurs, des données de 2011 ne sont pas représentatives de la réalité actuelle du marché français, chamboulé l'année suivante par l'arrivée d'un quatrième opérateur, Free Mobile, qui a entraîné une guerre commerciale, plaide-t-elle.