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PSA et Fiat-Chrysler espèrent "réinventer l'automobile" et accélérer vers "une mobilité propre"

Carlos Tavares sera le patron du futur groupe PSA-Fiat-Chrysler

Carlos Tavares sera le patron du futur groupe PSA-Fiat-Chrysler - ERIC PIERMONT / AFP

Les deux groupes ont tenu une conférence de presse commune afin de démontrer à quel point cette fusion permettra d'avancer à pas de géants dans un secteur en pleine mutation.

Leur contrat de mariage en poche, les fiancés ont affiché leur satisfaction lors de leur première conférence de presse commune ce mercredi. La fusion entre PSA et Fiat-Chrysler créera le numéro 4 mondial de l'automobile. 400.000 salariés, 170 milliards d'euros de revenus consolidés, 12 marques... Mais pour les patrons des deux groupes, cela ira évidemment plus loin que ça.

"Notre fusion est une formidable opportunité de prendre une position plus forte dans l'industrie automobile, alors que nous cherchons à maîtriser la transition vers une mobilité propre, sûre et durable", a ainsi déclaré Carlos Tavares, président du directoire du groupe PSA évoquant un "moment historique".

Pas de problème concurrentiel pour Tavares

"Nos deux entreprises - qui sont toutes deux des démonstrations réussies d'entrepreneuriat familial durable et dévoué au fil des générations - ont contribué à définir notre industrie depuis ses origines, il y a plus d'un siècle", a écrit dans une lettre adressée aux salariés John Elkann, actuel président de FCA et héritier de la famille Agnelli, parlant "d'une réinvention de l'automobile" à venir autour "des véhicules à énergies nouvelles, la conduite autonome et la connectivité".

Lors de cette conférence de presse, Carlos Tavares a également souligné que la nouvelle entité devrait se situer au deuxième ou troisième rang mondial pour le rapport entre production et coût du travail.

Du côté des nouvelles normes écologiques, grâce à cette union, le nouveau groupe estime qu'il est "bien parti" pour atteindre les objectifs européens d'émission de CO2 en 2021.

Enfin, concernant la fusion en tant que telle, le patron de PSA n'a aucune inquiétude se disant convaincu qu'il n'y a pas de problèmes concernant les règles de la concurrence. Le mariage doit en effet obtenir l'aval de plusieurs autorités anti-trust, ce qui ne sera pas une mince affaire. Sur l'antenne de BFM Business (voir vidéo ci-dessus), il avait par ailleurs indiqué que ce mariage ne devrait pas entraîner de disparition de marques.

OC avec AFP