BFM Business
Transports

PSA prend le virage de la compétitivité

PSA  entame des négociations avec les syndicats afin d'améliorer sa compétitivité, mercredi 29 mai.

PSA entame des négociations avec les syndicats afin d'améliorer sa compétitivité, mercredi 29 mai. - -

Les négociations internes en vue d'améliorer la compétitivité du constructeur français débutent mercredi 29 mai. Avec, pour objectif, la mise en place d'un nouveau contrat social pour assurer son redressement à long terme.

PSA se penche sur sa compétitivité à partir de ce mercredi 29 mai. L'objectif pour le groupe est de réaliser, à moyen terme, plus de 100 millions d'euros d'économies supplémentaires par an.

La direction et les syndicats se retrouvent donc ce matin pour un premier rendez-vous. Il s'agit de fixer les grandes lignes du calendrier des négociations, qui dureront jusqu'en octobre -un moment crucial pour l'avenir industriel de PSA en France.

Car gagner en compétitivité ne suffit pas. PSA veut négocier un nouveau contrat social, seul moyen d'assurer le redressement à long terme du groupe.

L'Opel Zafira fabriqué à Rennes?

Il s'agit d'abord de jouer sur la flexibilité des usines. L'idée est de calculer le temps de travail sur l'année, et non sur des périodes mensuelles. Une méthode économique pour adapter la production à la demande, et limiter les périodes de chômage technique.

L'autre gros sujet concernera la remise à plat de certains acquis sociaux, propres à l'entreprise. Mais avec le plan de restructuration de l'été dernier, comprenant la fermeture de l'usine d'Aulnay, les marges de manœuvre sont très étroites. Les syndicats attendent des engagements forts.

La direction de PSA devra donc dévoiler ses ambitions pour ses différentes usines en France, avec notamment l'attribution de nouveaux modèles. Et le groupe Peugeot devrait, comme vient de le faire Renault avec Nissan, mettre son partenaire Général Motors à contribution. On parle par exemple d'assembler le futur Opel Zafira à Rennes.

>> A LIRE AUSSI - Ce qu'il faut savoir de l'accord compétitivité de Renault

Mathieu Sévin