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PSA prêt à vendre ses parts dans la société qui vend la DS en Chine

Après quatre années de ventes en chute libre, le groupe français pourrait fermer deux usines et licencier la moitié de ses employés dans le pays, selon l’agence Reuters.

Après quatre années de ventes en chute libre, le groupe français pourrait fermer deux usines et licencier la moitié de ses employés dans le pays, selon l’agence Reuters. - GREG BAKER / AFP

Face à ses difficultés dans le pays, le groupe français envisage de sortir de Capsa, la coentreprise dédiée à la marque DS.

Le groupe automobile français PSA et son partenaire chinois Changan ont l'intention de vendre leurs parts dans Capsa, leur coentreprise chinoise spécialement dédiée à la marque DS et en proie sur ce marché à des difficultés, a appris jeudi l'AFP.

"Les deux maisons mères ont l'intention de vendre leurs parts dans la coentreprise", a déclaré à l'AFP un porte-parole de PSA, tout en précisant que cette opération ne "remet pas en cause la présence de DS en Chine". Ce faisant, PSA entend se concentrer sur la définition "d'une nouvelle feuille de route stratégique pour le développement de ses opérations et retrouver le chemin de la croissance", a précisé ce porte-parole, confirmant des informations de presse.

Des ventes en chute libre en Chine

PSA traverse une grave crise en Chine, premier marché mondial. Ses ventes s'y sont effondrées ces dernières années. Au premier semestre 2019, les ventes du groupe en Asie du Sud-Est, Chine comprise, ont atteint 64.000 unités. Une goutte d'eau dans un marché qui dépasse les 20 millions d'unités écoulées par an pour la seule Chine. Au cours de la même période, les ventes de DS dans cette zone ont atteint 1.800 immatriculations.

Le groupe PSA (marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall) avait présenté début septembre un nouveau plan stratégique pour remonter la pente en Chine, visant une meilleure rentabilité et 400.000 véhicules vendus en 2025.

Les difficultés de PSA dans ce pays clé n'ont pas empêché le groupe, qui doit fusionner avec Fiat-Chrysler, d'atteindre une rentabilité mondiale "record" au premier semestre, grâce à la solidité de ses activités en Europe.

OC avec AFP