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Puisque Pop est interdit en Espagne, Uber livrera des plats cuisinés

Ce service "créera de la valeur pour tout le monde, les restaurants, les livreurs et les clients", a assuré la porte-parole d'Uber Espagne.

Ce service "créera de la valeur pour tout le monde, les restaurants, les livreurs et les clients", a assuré la porte-parole d'Uber Espagne. - Pierre-Philippe Marcou (AFP)

Transporter des personnes ou des plats, c’est un peu la même chose s’il y a création de valeur. En Espagne, Uber a donc décidé de remplacer Pop par un service de livraison de repas.

Ce n’est pas parce qu’une activité ferme qu’il faut rester les bras croisés. Après l’ouverture du service Uber Pop en Espagne, Uber a décidé de changer de braquet.

Le groupe californien propose désormais un service de livraison de repas à domicile. Et ce n’est pas un poisson d’avril. "C'est un service différent de celui que nous avions lancé" en avril 2014, d'abord à Barcelone puis à Madrid et Valence et connu sous le nom d'Uberpop, a cru bon de préciser une porte-parole du groupe à l'AFP.

Pour le groupe, ça ne change pas grand-chose. Ce service "crée de la valeur pour tout le monde, les restaurants, les livreurs et les clients", a assuré la porte-parole.

Les livreurs devront déclarer leurs revenus aux impôts

Pour développer cette activité qui jusqu’à présent n’était accessible qu’à Los Angeles, le groupe veut conclure des accords avec des restaurants possédant les licences nécessaires pour des livraisons à domicile.

Et pour rassurer ces professionnels, il assure qu'elle veillera à ce que les chauffeurs déclarent les revenus tirés de ces activités aux impôts.

Il y a quelques semaines, Uber promettait de créer en Europe 50.000 emplois en 2015. Désormais, on sait comment.

Fondé en 2009 en Californie, Uber est présent dans plus de 200 villes et 54 pays, contre seulement 60 villes et 21 pays il y a un an. Mais ses activités sont controversées et le groupe s'est attiré les foudres des chauffeurs de taxis, qui l'accusent de concurrence déloyale, tout comme les autorités de nombreux pays.

Pascal Samama avec AFP