Quand Monoprix se met à la robe de mariée
Monoprix se lance dans la robe de mariée. Le distributeur, dont le rayon vêtement n'a cessé de s'élargir ces dernières années, et dont les articles figurent de plus en plus souvent dans les séries mode des magazines féminins, s'est associé avec Lorafolk, spécialiste du genre, pour une collection entièrement dédiée au mariage. Elle arrivera en magasin le 10 février prochain, en quantité limitée.
Parmi les 80 articles dessinés par les créateurs Laura Foulquier et Quentin Mauss, les futurs époux trouveront deux robes de fiancée, une longue en soie et une courte agrémentée de dentelle de Calais. Et aussi des escarpins brillant, de la lingerie, des tenues pour les témoins, les petites filles et garçons d'honneur, et de la décoration.
La marque, sur le modèle de H&M, a plusieurs fois fait appel à des designers –certes de renommée moindre que ceux qui collaborent avec le suédois – pour des collections capsules. Des petits créateurs tout ce qu'il y a de plus pointus, à l'instar de Roseanna ou Haimstone, dont les productions pour Monop' ont rencontré un franc succès. Notamment parce que ces créateurs font un effort sur le prix lorsqu'ils créent pour Monoprix.
Là encore, c'est surtout le prix de la robe de mariée qui détonne: la plus chère des deux vaut 280 euros, sur un marché où la tenue du jour J avoisine souvent le millier d'euros chez les marques spécialisées. Pourtant la robe de mariée low cost répond à une vraie demande. Selon la marque à bas coût Tati, qui avait fait grand bruit il y a deux ans avec sa collection signée du styliste et animateur William Carnimolla, une Française sur cinq est habillée en Tati le jour de ses noces.