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Quelle marque pour le naming du stade de Lyon?

Le nouveau stade de Lyon a été financé par des capitaux exclusivement privés.

Le nouveau stade de Lyon a été financé par des capitaux exclusivement privés. - Philippe Desmazes - AFP

Si l’on ne connaît pas encore la marque choisie pour "parrainer" le nouveau stade de l’Olympique Lyonnais, certains secteurs se sont montrés très actifs en la matière. Tour d’horizon.

Le nouveau stade de l’Olympique Lyonnais, première enceinte financée par des capitaux exclusivement privés en France, est devenu réalité. Ne lui manque que le nom, puisque l’appellation Stade des lumières n’est que provisoire, en attendant l’arrivée d’un partenaire qui accolera son nom au stade, selon le principe du "naming".

Problème: les candidats ne se sont pas bousculés, en tout cas pas assez vite. Et les règles édictées par l’UEFA lors de l’Euro 2016, imposant le principe du "clean stadium" (sans marque visible), n’ont pas aidé à accélérer le mouvement.

Cependant, selon le président d’OL Groupe Jean-Michel Aulas, le partenariat serait sur le point d’être signé. Trois entreprises à la portée "internationale" seraient ainsi sur les rangs, sans qu’aucun nom n’ait fuité. Tour d’horizon des secteurs susceptibles d’être concernés.

Les compagnies d’assurance

Les compagnies d’assurance ont largement pris les devants dans le secteur du naming des stades français. Dernier en date: le stade Matmut Atlantique de Bordeaux, inauguré l’an passé. Mais aussi l’Allianz Arena de Nice, la MMArena du Mans, ou le Matmut Stadium, qui accueille le club de rugby de Lyon.

Pourquoi une telle concentration? "On peut imaginer que le profil des personnes qui se rendent au stade -plutôt des hommes, d’un certain âge- correspond à la cible des compagnies d’assurance", indique Bastien Drut, économiste du sport.

Récemment, Groupama a signé un accord pour accoler son nom au centre de formation de l’OL. Et serait intéressé par un projet similaire concernant le centre d’entraînement. Sauf si le "namer" du Stade des lumières se trouve être un assureur concurrent…

Les compagnies aériennes

Si elles n’ont pas encore franchi le pas en France, les compagnies aériennes sont bien présentes de l’autre côté de la Manche. Avec une visibilité considérable: l’Emirates Stadium accueille le club d’Arsenal, pensionnaire régulier du "Big four" anglais, tandis que l’Etihad Stadium héberge le richissime club de Manchester City, également candidat pour le titre chaque saison.

L’hôtellerie

Peu présents dans le football, les grands groupes hôteliers ont cependant déjà eu recours au naming en France. L’Accorhôtels Arena (ex-Bercy) en est le dernier exemple en date. Sans oublier la Park&Suites Arena de Montpellier.

Les télécoms

Les opérateurs télécoms pourraient également entrer dans la danse: au terme de longues négociations, Orange a finalement abandonné l’idée d’accoler son nom au nouveau Stade vélodrome de Marseille, et ne suivra donc pas l’exemple de l’O2 Arena de Londres.

Les constructeurs automobiles

Enfin, les constructeurs automobiles pourraient se montrer intéressés. Hyundai, déjà partenaire de l’Olympique lyonnais, avait officiellement été évoqué par Jean-Michel Aulas en tant que potentiel "namer". De l’autre côté du Rhin, les grands groupes locaux n’ont d'ailleurs pas hésité, de la Volkswagen Arena de Wolfsburg à la Mercedes-Benz Arena de Stuttgart.

Y.D.