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Qui est Voodoo, la pépite française du jeu vidéo, qui vient de lever 200 millions de dollars ?

Voodoo est à la fois un studio de création et un éditeur de jeux vidéo

Voodoo est à la fois un studio de création et un éditeur de jeux vidéo - Voodoo est à la fois un studio de création et un éditeur de jeux vidéo

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a investi 200 millions de dollars (172 millions d'euros) dans l'éditeur français de jeux vidéo Voodoo. Cette PME distribue, en partenariat avec plusieurs studios, des jeux sur iPhone et mobiles Android. Ils ont cumulé 300 millions de téléchargements en 2017.

Les acteurs français du jeu vidéo ont le vent en poupe. Après l'entrée en Bourse réussie du studio de création Dontnod, c'est l'éditeur de jeux pour smartphones, Voodoo, qui a su séduire comme investisseur la grande banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Le fonds West Street Capital Partners VII, qu'elle gère, a investi la somme record, selon Reuters, de 172 millions d'euros aux côtés des dirigeants fondateurs qui restent majoritaires..

Cette opération vise à "accompagner Voodoo" dans sa croissance, a souligné l'éditeur qui se revendique comme "l'un des leaders mondiaux du jeu grand public sur mobile". Basé à Paris, l’éditeur, qui est notamment à l’origine des jeux Helix Jump, Keep it Alive!, Fight List, Paper.io, Dune! Ou Snake vs Block. Ses jeux sont disponibles en téléchargement gratuit sur iPhone ou sur smartphone Android.

Créée en 2013, la jeune entreprise revendique développer, éditer et distribuer des jeux grand public en partenariat avec plus de 400 studios dans le monde. Elle se singularise en dénichant de jeunes studios de création puis en publiant et distribuant leurs jeux, activité qu'elle a développé en parallèle de sa propre activité de studio de création, mais qui génère 75% de ses revenus.

Voodoo vise le milliard de téléchargements en 2018

Voodoo revendique la première place mondiale en nombre de téléchargements sur mobiles, avec près de 300 millions de téléchargements cumulés en 2017, un chiffre qu'elle entend plus que tripler en 2018, ce qui lui ferait frôler le milliard de téléchargements l'an.

L’investissement d'envergure de Goldman Sachs dans Voodoo marque un changement d’ambition pour la société parisienne qui n’avait levé qu’un peu moins de trois millions d’euros depuis ses débuts en 2013. Elle traduit l’appétit actuel des investisseurs pour les jeux vidéo, à l’image de la tentative avortée du groupe de médias Vivendi de mettre la main sur Ubisoft.

La spécialisation de cet éditeur parisien sur le créneau porteur des jeux sur téléphone mobile en font une "pépite" potentielle pour un investisseur.

Basé à Paris, l’éditeur, qui est notamment à l’origine des jeux Helix Jump, Flappy Dunk, Paper.io Ou Snake vs Block. Ses jeux sont disponibles en téléchargement gratuit sur iPhone ou sur smartphone Android.

Créée en 2013, la jeune entreprise revendique développer, éditer et distribuer des jeux grand public en partenariat avec plus de 400 studios dans le monde. Elle se singularise en dénichant de jeunes studios de création puis en publiant et distribuant leurs jeux, activité qu'elle a développé en parallèle de sa propre activité de studio de création, mais qui génère 75% de ses revenus.

Voodoo vise le milliard de téléchargements en 2018

Voodoo revendique la première place mondiale en nombre de téléchargements sur smartphones avec près de 300 millions cumulés en 2017, un chiffre qu'elle entend plus que tripler en 2018, ce qui lui ferait frôler le milliard de téléchargements l'an.

L’investissement massif de Goldman Sachs dans Voodoo symbolise un changement d’envergure pour la société parisienne qui n’avait levé qu’un peu moins de trois millions d’euros depuis ses débuts en 2013. Elle traduit l’appétit actuel des investisseurs pour les jeux vidéo, à l’image de la tentative avortée du groupe Vivendi de mettre la main sur Ubisoft.

La spécialisation de cet éditeur parisien sur le créneau porteur des jeux sur téléphone mobile en font une "pépite" potentielle pour un investisseur.

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Frédéric Bergé