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Réduction d'effectifs chez GE: Macron met les points sur les i

Quelques heures après l'annonce par General Electric de la suppression de près de 800 postes en France, le ministre de l'Économie a réaffirmé que l'industriel créera bien d'ici 3 ans plus d'emplois qu'il n'en aura détruit.

765 postes supprimés en France, sur 6.500 détruits au total en Europe. L'annonce de General Electric ce mercredi, à peine le mariage avec Alstom consommé, a fait l'effet d'une bombe. Avant que la polémique ne prenne trop d'ampleur, Emmanuel Macron, le ministre de l'Économie, a assuré à BFM Business que le solde suppressions/créations d'emplois serait, à terme, positif dans l'Hexagone.

"General Electric s'est engagé auprès des pouvoirs publics français à créer 1.000 emplois nets à la clôture des opérations. Ce qui veut dire que les suppressions annoncées seront surcompensées et feront l'objet de nouvelles créations d'emplois en plus des 1.000 auxquelles GE s'est engagé sur les trois prochaines années", a martelé le ministre.

"D'ores et déjà, General Electric s'est engagé à créer plusieurs activités nouvelles avec des embauches d'ingénieurs et d'employés au sein du groupe sur des activités productives notamment. Nous en avons la garantie", a-t-il encore affirmé.

Le patron de Bercy a par ailleurs souligné que "la réorganisation que GE annoncée ce matin concerne l'Europe et marginalement la France".

General Electric a précisé que les destructions de postes concerneraient principalement les activités d'Alstom, au siège de Levallois et dans les activités réseaux électriques. "En France, le site de Belfort ne sera pas touché, ni les activités dans les énergies renouvelables", a précisé le porte-parole, insistant lui aussi sur le fait que le groupe maintenait son engagement de créer au final 1.000 emplois nets dans l'Hexagone.

N.G.