BFM Business
Transports

Renault veut commercialiser un véhicule électrique en Chine d'ici à 2017

Carlos Ghons veut mettre le cap sur la Chine

Carlos Ghons veut mettre le cap sur la Chine - Johannes Eisele - AFP

La marque au losange compte commercialiser un véhicule zéro émission dans le pays asiatique d'ici à deux ans. Il s'agit pour le groupe de Carlos Ghosn de se positionner sur un segment jugé porteur.

Renault compte élargir rapidement son offre en Chine où le constructeur a de grandes ambitions pour son offre zéro émission. Le constructeur français se donne 2 ans pour commercialiser en Chine une voiture électrique.

En effet selon nos informations, le groupe s'est fixé l'échéance de 2017 pour obtenir les autorisations nécessaires, trouver un partenaire local, convaincre Pékin de développer un réseau de bornes de recharge et surtout adapter l'un des véhicules de sa gamme zéro émission aux attentes chinoises. La Fluence est aujourd'hui le modèle le mieux placé.

Renault veut anticiper les attentes des automobilistes chinois. Le marché commence en effet à marquer le pas. Il a reculé de pratiquement 3% en juin, soit une première depuis 2 ans et demi. Avec ce repli, les constructeurs se retrouvent face à des surcapacités de production. Ils n'ont donc pas le choix pour rester rentable ils doivent gérer les stocks et surtout être sur les segments porteurs.

Le premier marché pour l'électrique

Pour Renault le potentiel de la voiture électrique est considérable en Chine. C'est la solution pour répondre à la fois aux besoins de mobilité de la population et réduire la pollution des grandes agglomérations. 

"Je ne veux pas louper le train du véhicule électrique en Chine. Le pays, très probablement, deviendra le premier marché des véhicules électriques assez vite", affirmait d'ailleurs en septembre dernier, Carlos Ghosn, le PDG de l'alliance Renault-Nissan.

Pour rappel, Renault est actuellement en train de construire sa première usine en Chine où il fabriquera pour commencer, à partir de 2016-2017, des crossover.

Mathieu Sévin, édité par J.M.