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Réseaux sociaux: pour vivre heureux, vivons cachés

Les réseaux sociaux sont considérés comme de plus en plus intrusifs par les utilisateurs.

Les réseaux sociaux sont considérés comme de plus en plus intrusifs par les utilisateurs. - -

Les internautes ont pris l'habitude d'étaler leur vie privée sur les réseaux sociaux comme Youtube ou Facebook. Mais voir ses données accessibles à tous dérange de plus en plus les utilisateurs, qui se tournent désormais vers des réseaux plus privés.

Reprendre le contrôle de sa vie privée sur le web, c'est la nouvelle obsession de nombreux internautes. Alors que le "naturisme numérique" prévaut sur Facebook ou Youtube, où chacun se met à nu à tout va, de plus en plus de start-ups prennent le chemin inverse. Et permettent d'échanger avec ses amis en toute discrétion.

C'est un peu l'anti-Facebook: Snapchat, coqueluche des ados, une application qui permet d'échanger des photos éphémères. Elles apparaissent une à dix secondes sur le téléphone de votre correspondant, avant de s'autodétruire. Un modèle aux antipodes des réseaux sociaux traditionnels, basé sur la conservation de vos données.

"L'enfer c'est les autres"

Alors que de plus en plus d'internautes s'inquiètent pour leur e-réputation, les start-ups surfent sur ce créneau de la discrétion. Path, par exemple, se présente, face à Facebook et son exhibitionnisme débridé, comme un "réseau personnel". Une sorte de journal intime où l'on partage des informations avec quelques dizaines d'amis au maximum.

Quant aux internautes qui veulent naviguer sans laisser de traces, ils utilisent DuckDuckGo, une alternative à Google, qui ne stocke aucune information personnelle. Pour vivre heureux sur internet, vivons caché, voilà la nouvelle maxime. Un développeur a même mis au point une application qui permet, en se basant sur la localisation de vos contacts, de les éviter dans la rue. Il l'a baptisée "l'enfer c'est les autres".

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Anthony Morel