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Roland-Garros: un plan de modernisation devient urgent

La Fédération Française de Tennis table sur 2017 pour que le nouveau cours soit opérationnel.

La Fédération Française de Tennis table sur 2017 pour que le nouveau cours soit opérationnel. - -

Si le spectacle est toujours à la hauteur sur les courts, les infrastructures de l'enceinte de Roland-Garros montrent, elles, des signes de fatigue. Retardé par une bataille juridique, un plan de rénovation de 340 millions doit finalement être entamé l'année prochaine.

Le tournoi de Roland-Garros se termine ce week-end, avec samedi 7 juin, la finale dames, et dimanche 8 juin la finale hommes.

Si vous avez eu la chance d'aller voir des matchs lors du tournoi, vous avez pu vous en rendre compte: dans les allées, on se marche dessus, et les infrastructures manquent un peu de modernité.

Quelques gouttes de pluie sur le court et se pose la question de savoir si l'on poursuit ou si l'on met la bâche? Il commence à faire nuit: faut-il attaquer le 5ème set ou le remettre à demain?

Ce sont les imprévus de Roland-Garros, pour certains, le charme du tournoi... Pour d'autres, ce n'est pas très 21ème siècle. Pas très 21ème siècle non plus, la taille des installations. Clairement trop petites.

Faire monter les enchères sur les droits télé

Il y a 3 ans, la Fédération Française de Tennis (FFT) lançait un projet d'extension sur les serres d'Auteuil, pour construire un nouveau court. Malgré une bataille juridique avec les Verts et les riverains, le directeur du tournoi est confiant, les travaux démarreront l'an prochain. Le coût: 340 millions d'euros, financés notamment par les récents partenariats avec GDF Suez, Emirates ou Mastercard.

Plus de places, ce sont aussi des recettes supplémentaires. Actuellement, il réalise 73 millions de bénéfices avec une rentabilité de 40 %. Mais c'est deux fois moins que Wimbledon.

Après rénovation, Roland-Garros pourrait enfin parvenir à faire monter les enchères sur ses droits télé. Objectif: que le nouveau court soit prêt en 2017. Et que le Central dispose d'un toit rétractable en 2019.

Dorothée Balsan