BFM Business
Culture loisirs

Selon Jean-Baptiste Lemoyne, le tourisme a subi "30 à 40 milliards de pertes de recettes"

Le Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, notamment en charge du tourisme, était invité sur le plateau de Good Morning Business.

La France va pouvoir lancer sa saison touristique. Le président de la République a annoncé la réouverture des bars et restaurants en Ile-de-France, ce lundi, tout comme celles des frontières intra-européennes. Un soulagement pour les professionnels du tourisme qui ont particulièrement souffert pendant le confinement. 

Invité sur le plateau de Good Morning Business, le Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, notamment en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a rappelé que la crise avait entraîné "30 à 40 milliards de pertes de recettes", après une mise à l'arrêt de trois mois.

"Déclic psychologique"

Mais la situation commence à s'améliorer. "Il y a eu un déclic psychologique" et les réservations "sont montées en puissance" ces dernières semaines, assure Jean-Baptiste Lemoyne qui appelle à des vacances "bleu-blanc-rouge" pour aider le secteur.

Reste que l'Etat fait du secteur, une des ses priorités nationales. "18 milliards d'euros ont été mis sur la table" pour aider la fière, rappelle le Secrétaire d'État. "9 milliards d'euros d'aides directes, d'activités partielles, de fonds de solidarité… et 9 milliards d'euros de financement et d'investissement car ce secteur du tourisme, il va falloir qu'on continue à l'aider à rester numéro 1 dans le monde" en le rendant "plus durable, plus digital".

Pas de nouvelles aides aux restaurateurs

Du côté du tourisme étranger, la plupart des frontières intra-européennes sont rouvertes ce lundi. "Ce travail se poursuit sur les frontières externes désormais (…) on est en train de travailler sur cette liste des pays" hors d'Europe, et notamment la Chine. 

En revanche, pas de nouvelles annonces à destination des restaurateurs, même si ces derniers craignent des faillites en chaîne. "On fera régulièrement des points d'étapes" promet Jean-Baptiste Lemoyne mais "on a mis 18 milliards d'euros, ce n'est pas rien".

Thomas Leroy