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Senard (Michelin) : "nos résultats sont solides"

Jean-Dominique Senard était l'invité de BFM Business ce mardi 11 février

Jean-Dominique Senard était l'invité de BFM Business ce mardi 11 février - -

Michelin a publié, ce mardi 11 février, un bénéfice opérationnel en baisse de 7,5%. Mais Jean-Dominique Senard, président de la Gérance du groupe Michelin, a précisé sur BFM Business qu'à taux de change constants, il progresse de 41 millions d'euros.

"Nos résultats sont bons, solides et robustes". Jean-Dominique Senard, président de la Gérance du groupe Michelin et invité de BFM Business ce mardi 11 février, est revenu sur les résultats de son groupe publiés ce mardi.

A première vue, ils montrent que le géant français du pneumatique a souffert en 2013. Son bénéfice net a reculé de 28% à 1,13 milliard d'euros et son bénéfice opérationnel avant éléments non récurrents s'est replié de 7,8% à 2,23 milliards d'euros.

Mais s'ils sont en baisse, c'est à cause de l'euro fort. "Cela pénalise Michelin car nous sommes très exportateurs", explique Jean-Dominique Senard. "Nous serions contents d'avoir un euro plus bas, autour de 1,20". D'ailleurs, à périmètre et taux de change constants, le bénéfice opérationnel avant éléments non récurrents a progressé de 41 millions. Et la Bourse a salué cela puisque le titre a clôturé en hausse de 3,3% ce mardi.

Pacte de responsabilité : "maintenant il faut agir"

Et ce bon bénéfice est "le résultat de la stratégie mise en œuvre, qui a été de privilégier l'innovation. Il y a une volonté du groupe de maintenir de grands équilibres : équilibre de la présence géographique mondiale et équilibre entre les différents business (poids lourd, camionnette, …)".

D'ailleurs, Jean-Dominique Senard précise que Michelin a continué d'investir 10% du chiffre d'affaires et a été complétement désendetté. "C'est historique. Nous avons racheté des actions pour éviter la dilution des actionnaires, sinon il y aurait plus de dettes du tout".

Et le groupe continue d'embaucher. Jean-Dominique Senard précise même qu'il n'a pas attendu le pacte de responsabilité pour embaucher. "Ce pacte va dans le bons sens. Maintenant il faut passer aux actes. Il y a urgence. Il faut agir".

Diane Lacaze