Fioul, gaz naturel, propane ou butane, bois ou encore électricité… En France, les sources d’énergie utilisées par les particuliers comme les professionnels pour répondre à leurs besoins de chauffage sont nombreuses. Mais parallèlement, leur coût d’utilisation est plutôt important. Comme le souligne le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, dans ses publications thématiques sur l’énergie, les ménages consacrent à leurs besoins en chauffage une part non négligeable de leur budget. En moyenne 1.600 euros par an et par foyer.
Cette facture totale - plutôt élevée - est bien sûr liée, en partie, aux tarifs pratiqués par les fournisseurs d'énergie (c'est-à-dire le coût unitaire du mètre cube de gaz ou du litre de fioul), mais elle s'explique aussi par l'efficacité énergétique des équipements de chauffage installés. Des appareils vétustes ou mal entretenus consomment plus et sont donc plus néfastes pour l'environnement.
Boostheat "révolutionne" l'univers des chaudières
Partant de ce constat, Luc Jacquet, co-fondateur de la société Boostheat a cherché à commercialiser une nouvelle génération de chaudières à gaz économes et respectueuses de l'environnement. Avec ses équipes, il s'est aperçu que dans le domaine du chauffage, "la thermodynamique, pourtant à la base de la révolution industrielle, n'a jamais été exploitée".
Ainsi, il a eu l'idée de faire fonctionner ses nouveaux appareils grâce à ce principe. Concrètement, le gaz ne chauffe plus directement les radiateurs mais pour "activer un cycle de pompes à chaleur" et ainsi consommer jusqu'à deux fois moins de combustible et donc réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre.
Au terme de 24 mois de tests menés en partenariat avec GrDF, Boostheat s'apprête à lever 30 millions d'euros pour construire son usine de production. L'entreprise se fixe désormais comme objectif de commercialiser les chaudières en France et à l'international d'ici deux ans.