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Snapchat a perdu des abonnés entre le 1er et 2ème trimestre

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- - Robyn BECK / AFP

Fin juin, le réseau social comptait 188 millions d'abonnés. C'est 8% de plus sur un an mais 2% de moins par rapport au premier trimestre.

C'est une première. Le réseau social Snapchat, très prisé par les adolescents, a perdu des abonnés au deuxième trimestre par rapport au précédent, a annoncé sa maison mère Snap mardi en annonçant des résultats financiers par ailleurs meilleurs que prévu. Les abonnés actifs quotidiens (DAU) étaient 188 millions à fin juin soit 8% de plus qu'au deuxième trimestre 2017 mais 2% de moins par rapport au premier trimestre.

L'évolution du nombre d'utilisateurs est toujours très scrutée par les analystes, tant en glissement annuel que trimestriel, car les réseaux sociaux tirent l'essentiel de leurs revenus de leurs recettes publicitaires, qui elles-mêmes dépendent étroitement du succès du service auprès du public.

Perte réduite

Le groupe a encore enregistré une perte, de 353 millions de dollars, nettement réduite toutefois par rapport aux 443 millions enregistrés à la même période de l'an dernier. Snap a aussi reçu un bol d'air sous la forme d'un investissement de 250 millions de dollars du prince saoudien Al-Walid ben Talal, qui rendu public mardi l'achat de 2,3% du capital du groupe. Le chiffre d'affaires est ressorti en hausse de 44% à 262,26 millions de dollars, mieux qu'attendu par les marchés.

Pour le troisième trimestre, Snap espère un chiffre d'affaires situé entre 265 millions et 290 millions de dollars. Snap a lancé récemment "Snappables", des lunettes connectées destinées à partager des expériences de réalité augmentée avec ses amis, a souligné Snap.

Née en 2011, l'application était d'abord un service de messagerie connu pour ses messages photo ou vidéo disparaissant au bout d'un certain temps. Snapchat est devenu au fil du temps une application qui comprend de la vidéo, des actualités et d'autres contenus. Le titre Snap avançait de 0,61% à 13,21 dollars vers 23H30 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.

P.L avec AFP