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SNCF: le taux de grévistes au plus bas depuis le début du mouvement

Ce mercredi est le 21e jour de grève depuis le lancement début avril du mouvement par épisode.

Ce mercredi est le 21e jour de grève depuis le lancement début avril du mouvement par épisode. - Jean-Sébastien Evrard / AFP

Le taux de grévistes s'élève à 14,22%, son plus bas niveau depuis la première journée de mobilisation du 3 avril. Surtout, moins de la moitié des conducteurs est mobilisée, une première.

Le taux de grévistes à la SNCF atteignait mercredi matin 14,22%, son plus bas niveau en semaine depuis le début du conflit, et le taux des conducteurs en grève (49,2%) est passé pour la première fois sous les 50%, selon les chiffres de la direction.

Le précédent taux global le plus bas, en milieu de matinée et en semaine, avait été enregistré le 9 mai, à 14,46%. La mobilisation avait ensuite rebondi jusqu'à 27,58% le 14 mai, journée de mobilisation renforcée baptisée "sans cheminots" par les syndicats, avant de retomber à 15,74% le 18.

Mercredi, 21e jour de grève depuis le lancement début avril du mouvement par épisode, 40,1% des contrôleurs et 15,5% des aiguilleurs étaient en grève, soit également les plus bas niveaux de mobilisation pour ces personnels indispensables à la circulation des trains, selon le communiqué de la direction. Par catégorie, il y avait 21,6% de grévistes au sein des personnels d'exécution, 13,2% chez les agents de maîtrise et 4,7% parmi l'encadrement.

"Sacrifice énorme"

La SNCF avait annoncé pour mercredi des prévisions de trafic toujours perturbé mais en légère amélioration par rapport à vendredi, avec trois TGV sur cinq, un TER et Transilien sur deux, ainsi que deux trains Intercités sur cinq.

Lors d'une conférence de presse mercredi, le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, a souligné "le sacrifice énorme" consenti par les cheminots grévistes pour contrer le projet de réforme ferroviaire du gouvernement. 

"Cela pèse sur les familles", mais "les cheminots n'arrêteront pas la grève tant qu'ils n'auront pas des éléments concrets" car ils "attendent des garanties" pour leur avenir, a-t-il souligné.

J.-C.C. avec AFP