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Le Store, une des clefs du succès d'Apple

L'Apple Store rue d'Halévy, à Paris-Opéra

L'Apple Store rue d'Halévy, à Paris-Opéra - -

Chaque boutique de la société de Cupertino rapporte, en moyenne, 34 millions d’euros par an. Ce sont même des lieux devenus culte, au point que l'Apple Store de la 5e avenue, à New York, est plus photographié que l'Empire State Building.

Une grosse semaine s’achève pour Apple, marquée notamment par la consécration du groupe comme la plus grande capitalisation boursière de tous les temps, lundi 20 août. L’une des clefs de ce succès est le système de distribution de l’entreprise, via ses fameux Apple Store. Les 375 boutiques du groupe sont, en effet, un des rouages essentiels de la machine de guerre.

Ainsi sur les 10 premiers mois de l’exercice, les Apple Store ont attiré plus de 300 millions de visiteurs. Pour donner un ordre de grandeur, une quinzaine d’Apple Store moyens attire, chaque jour, autant de personnes que les 180 boutiques de Velizy2, l’un des plus grands centres commerciaux français.

Plus que des magasins, les Apple Store sont presque devenus des lieux de pèlerinage. Un chercheur a montré que celui de la 5e avenue était le bâtiment le plus photographié de New-York, plus que l'Empire State Building!

Des produits extrêmement bien mis en valeur

Mais les Apple Store sont surtout des machines à cash ultra rentables, qui rapportent chacune, en moyenne, 34 millions d'euros par an.

En chiffre d'affaires au mètre carré, un Apple Store génère cinq fois plus de revenus qu'un hypermarché français, ou, pour comparer à d'autres franchises américaines, deux fois plus que le bijoutier Tiffany et six fois plus que les boutiques Ralph Lauren.

Il faut dire que chez Apple, la mise en valeur du produit est tout à fait diabolique : un fin connaisseur de la marque explique que tous les matins les vendeurs ouvrent les Macbook d'exposition à exactement 70 degrés, un angle qui pousserait le consommateur à toucher l'appareil pour mieux voir l'écran, avant peut-être, de sortir sa carte bleue.

Anthony Morel et BFMbusiness.com