BFM Business
Culture loisirs

Takis Candilis (Lagardère): "pas de suite pour Joe"

Takis Candilis, le président de Lagardère Entertainment, était l'invité de BFM Business, mardi 3 septembre.

Takis Candilis, le président de Lagardère Entertainment, était l'invité de BFM Business, mardi 3 septembre. - -

Le président de Lagardère Entertainement était l'invité de BFM Business, mercredi 3 septembre. Il a évoqué la rentrée télévisuelle, et notamment la "guerre du 19h" qui fait actuellement rage.

En tant que premier producteur français de fiction et d'émissions, Lagardère Entertainement s'intéresse évidemment de près à la rentrée télévisuelle. Et notamment à la fameuse "guerre du 19h", qui fait rage au sein du Paf.

Takis Candilis, le président de la société, l'explique aisément: "aux alentours du 19h et du 20h, là où les carrefours d’audience sont les plus importants, les chaînes ont besoin d’aller chercher des personnalités qui vont donner de l’identité aux émissions. C’est donc là qu" l'on voit Hanouna, Morandini, De Caunes, etc."

Pas de suite pour la série "Joe"

Le dirigeant (dont la société (produit notamment l'émission de Jean-Marc Morandini) a ensuite livré son pronostic sur cette rentrée: "Hanouna reste le grand gagnant, il a consolidé son audience. D’ailleurs je ne sais pas comment il fait. Comment peut-il faire en animant une émission quotidienne à la radio, à la télévision, plus d’autres choses…En tout cas il montre qu’il a la sympathie du public."

Plus généralement, chaque chaîne mise sur un invité de marque pour cette rentrée, "et à la fin tout le monde se demande si c’est lui qui a fait le plein. On verra cela dans 10 ou 15 jours", a poursuivi Takis Candilis.

L'avenir de la série "Joe", avec Jean Reno, a également été abordé. Il n'y aura finalemement pas de saison deux, a-t-il précisé."Joe doit être parmi les 10 fictions qui ont bien marché cette année. Malheureusement, on était très forts sur les 4 ans et plus, mais pas sur les ménagères. On n’a pas capté ce public, qui est celui des publicitaires et qui permet de financer ces programmes."

Y. D.