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TechnipFMC: le gouvernement favorable à une scission mais "très vigilant"

L’entreprise franco-américaine de services pétroliers a annoncé lundi un projet de scission en deux sociétés indépendantes.

L’entreprise franco-américaine de services pétroliers a annoncé lundi un projet de scission en deux sociétés indépendantes. - ERIC PIERMONT / AFP

Le gouvernement ne s'opposera pas au projet de scission du groupe franco-américain TechnipFMC, mais sera "très vigilant" sur les modalités de l'opération, a assuré mardi la secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, sur BFM Business.

L'Etat, qui possède 5% de TechnipFMC via Bpifrance, est favorable au projet de scission du groupe de services pétroliers TechnipFMC, annoncé lundi soir, a déclaré mardi sur BFM Business Agnès Pannier-Runacher. Le gouvernement sera néanmoins "très vigilant" de façon à éviter que l'opération ne "soit pas une façon de contourner les engagements qui avaient été pris par FMC", a promis la secrétaire d'Etat à l'Economie, .

"C'est une décision stratégique à laquelle on adhère puisque Bpifrance est actionnaire de Technip", a-t-elle expliqué, qualifiant la scission de "plutôt intéressante, plutôt maligne du point de vue du développement de ces deux entreprises".

"Moi ce qui m'intéresse, c'est combien de divisions? C'est-à-dire combien d'ingénieurs, combien de centres de développement, combien de centres de décision" vont rester en France, a poursuivi Agnès Pannier-Runacher.

Un siège aux Pays-Bas

Concernant la localisation aux Pays-Bas du siège de la future société (provisoirement désignée Spinco), qui doit reprendre la majeure partie des activités de l'ex-Technip, la ministre a tenu à rassurer les syndicats. "On a un certain nombre d'engagements de Technip sur le maintien de centres de recherche et développement et le maintien de centres de décision qui sont respectés aujourd'hui, et on a des leviers sur Technip", a-t-elle affirmé.

J. B.