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Le TGV n'est plus la vache à lait de la SNCF

Le TGV a vu sa rentabilité chuter.

Le TGV a vu sa rentabilité chuter. - -

Miné par des dépréciations et une fréquentation en berne, le train à grande vitesse n'est plus la locomotive qu'il a autrefois été pour la SNCF. Ce qui oblige la société dirigée par Guillaume Pepy à trouver de nouveaux relais de croissance.

Il a été la vache à lait de la SNCF pendant 30 ans. Aujourd'hui, la rentabilité du TGV n'est plus ce qu'elle était. Entre une baisse de la fréquentation et des péages acquittés à Réseau Ferré de France de plus en plus élevés, la SNCF gagne de moins en moins d'argent avec le TGV.

De plus, après une charge exceptionnelle de 700 millions d'euros passé en 2011, l'entreprise devrait, selon son directeur financier, de nouveau déprécier cette année les rames TGV pour un montant sensiblement identique.

Le "tout TGV" est donc une époque révolue. Dans son dernier film d'entreprise, tous les métiers de la SNCF sont représentés sauf un: la grande vitesse. A aucun moment un TGV n'apparaît à l'écran !

Miser sur le transport de marchandises

Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et ses équipes doivent donc trouver de nouveaux relais de croissance. Dans son plan stratégique "Excellence 2020", l'entreprise compte d'un coté sur une montée en puissance du transport de marchandises avec Geodis SNCF et, de l'autre, sur l'international.

Les efforts reposeront sur les filiales Thalys, au nord de l'Europe, et NTV en Italie. Sans oublier Keolis, le spécialiste du transport urbain.

Mathieu Sevin