TGV : une rentabilité en perte de vitesse

La SNCF fête ce 25 janvier le deux milliardième voyageurs de son TGV. Vache à lait du groupe pendant 30 ans, le train a perdu de sa rentabilité. En dix ans, ses marges ont été divisées par deux.
A l'origine de ce changement, les péages acquittés à Réseau ferré de France qui ont considérablement attaqué les marges de la SNCF. L'année dernière, pour avoir le droit de faire rouler ses trains, le groupe a déboursé 1,5 milliard d'euros. Et cela ne devrait aller qu'en augmentant. Car il faut à la fois entretenir le réseau existant et financer les lignes en construction. Celles-ci sont nombreuses. Mais surtout certaines liaisons sont insuffisamment utilisées, notamment les courtes distances.
La SNCF a donc remis à plat sa stratégie TGV, avec 2 axes prioritaires : remplir les rames, d'où le lancement d'une offre low cost sur certains trajets cette année. Et reconquérir la clientèle professionnelle avec la mise en place des services supplémentaires en 1ere classe.
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