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Thomas Cook France va demander son placement en redressement judiciaire

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Après la faillite de la maison-mère britannique, le voyagiste Thomas Cook France a annoncé mardi qu'il allait demander son placement en redressement judiciaire et a évoqué des "repreneurs potentiels sérieux".

Le voyagiste Thomas Cook France, dont la maison-mère vient de déclarer faillite à Londres, a annoncé mardi qu'il allait demander son placement en redressement judiciaire.

"L'objectif est d'assurer la continuité de l'activité de l'entité française et d'avancer rapidement sur une solution de reprise sous la protection du tribunal de commerce de Nanterre", indique un communiqué. "A ce jour, plusieurs repreneurs potentiels sérieux du secteur du tourisme ont déjà fait part de leur fort intérêt pour Thomas Cook France".

Une "information et consultation du comité central d'entreprise (CCE) aura lieu ce jeudi sur le projet de déclaration de cessation des paiements et d'ouverture d'une procédure de redressement", détaille-t-il encore. La demande de placement en redressement judiciaire "vise à préserver au mieux les intérêts de l'entité française, de ses collaborateurs, de ses clients et de ses partenaires".

Thomas Cook France et son tour-opérateur "maison" Jet Tours font voyager quelque 300.000 personnes chaque année. Le voyagiste tricolore emploie 780 salariés et exploite 172 agences de voyage en propre, ainsi qu'un réseau de 250 agences franchisées qui sont indépendantes financièrement et juridiquement, donc non concernées par la cessation de paiements.

Thomas Cook, qui existait depuis 178 ans, a mis la clé sous la porte du jour au lendemain après avoir échoué au cours du week-end à trouver des fonds nécessaires pour sa survie. Les autorités doivent maintenant organiser le retour de 600.000 clients en vacances dans le monde. Le groupe lourdement endetté a vu son horizon s'assombrir ces dernières années à cause de la concurrence acharnée des sites de voyages à bas prix et de la frilosité de touristes inquiets du Brexit notamment.

J. B. avec AFP