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Climat: Trump continue de souffler le chaud et le froid sur l'accord de Paris

En  janvier, Donald Trump déclarait que les États-Unis pourraient "en théorie revenir" dans l'accord sur la climat.

En janvier, Donald Trump déclarait que les États-Unis pourraient "en théorie revenir" dans l'accord sur la climat. - Fabrice Coffrini - AFP

Le président américain Donald Trump serait prêt à signer l'accord de Paris sur le climat, mais à une condition : si des modifications importantes sont apportées au texte initiale qui selon lui serait un désastre pour les Américains.

Le président américain Donald Trump serait prêt à signer l'accord de Paris sur le climat, mais seulement s'il comprend des modifications importantes, selon des extraits d'une interview qui sera diffusée dimanche par la chaîne de télévision britannique ITV. 

Donald Trump avait annoncé en juin 2017 que les États-Unis se retiraient de l'accord de Paris, le qualifiant de "mauvais accord" pour l'économie américaine, une décision désapprouvée internationalement.

Bien qu'il reste ferme dans ses critiques contre l'accord historique signé par son prédécesseur, Barack Obama, Donald Trump s'est dit prêt à signer un accord remanié. "L'accord de Paris serait pour nous un désastre", a-t-il affirmé.

Pour Trump, l'accord actuel est "affreux" et "injuste"

"S'ils faisaient un bon accord... il y a toujours une chance que nous revenions", a-t-il ajouté, décrivant l'accord actuel d'"affreux" et d'"injuste" pour les États-Unis.

Ce traité historique a été signé par 197 nations en 2015 après d'intenses négociations à Paris où tous les pays ont pris des engagements volontaires de réduction de leurs émissions de carbone.

"Si quelqu'un disait 'revenez dans l'accord de Paris', il faudrait qu'il soit totalement différent car nous avions un accord affreux", estime M. Trump, selon des extraits de l'interview. "Pourrais-je y retourner ? Ouais, j'y retournerais... J'adorerais cela".

Donald Trump, qui a déjà laissé la porte entrouverte à un retour dans l'accord de Paris en cas de renégociations sur lesquelles il est cependant toujours resté évasif, avait déjà déclaré début janvier que les États-Unis pourraient "en théorie y revenir".

P.S. avec AFP