BFM Business
Transports

Uber fait appel de son interdiction à Londres

Uber s'efforce de récupérer sa licence dans la capitale britannique.

Uber s'efforce de récupérer sa licence dans la capitale britannique. - Daniel Leal-Olivas - AFP

La compagnie de VTC a contesté officiellement le retrait de sa licence dans la capitale britannique.

Uber a déposé ce vendredi son appel devant un tribunal de Londres afin de contester la décision de l'Autorité des Transports Londoniens (TfL) de lui retirer sa licence.

"Nous avons déposé ce matin notre appel sur la décision concernant la licence à Londres" auprès d'un tribunal de Westminster, indique Uber dans un communiqué.

La compagnie de voitures avec chauffeurs privés rappelle qu'elle peut continuer à exercer dans les rues de la capitale britannique tant que la procédure judiciaire est en cours.

"Nous espérons continuer à avoir des discussions constructives avec Transport for London", a indiqué un porte-parole d'Uber. "Comme l'a dit notre nouveau directeur général, nous sommes déterminés à mettre les choses dans le bon sens", a-t-il complété.

Uber fait profil bas

Le 22 septembre, TfL avait décidé de ne pas renouveler la permission accordée à Uber de faire circuler ses voitures avec chauffeurs privés dans la ville. La décision a eu un retentissement considérable à Londres, où Uber affirme compter près de 40.000 chauffeurs et 3,5 millions de clients.

La société américaine avait immédiatement annoncé son intention de faire appel, mais a attendu la date butoir pour le déposer formellement devant la justice britannique.

Uber avait fustigé dans un premier temps la décision londonienne avant que le patron Dara Khosrowshahi, arrivé depuis peu à la tête de la société, calme le jeu avec les autorités londoniennes et présente des excuses au nom de la compagnie.

Il s'est rendu à Londres début octobre et a tenu une réunion "constructive" avec le chef de l'autorité londonienne des transports, de l'avis des deux parties.

Pour justifier sa décision, TfL avait mis en avant le laxisme d'Uber dans la dénonciation des crimes et des failles dans les contrôles des casiers judiciaires et des certificats médicaux de ses conducteurs. L'autorité avait déploré aussi l'utilisation d'un logiciel permettant aux chauffeurs d'éviter de se faire repérer dans les zones où ils n'ont pas le droit d'exercer.

Y.D. avec AFP