UIMM : « revenir à quelque chose de correct »
L'indemnité touchée par Denis Gautier-Sauvagnac pour son départ en tant que président de l'UIMM va être réexaminée très prochainement. Cette annonce a été faite hier à l'issue d'une réunion de crise de près de deux heures des membres du bureau de l'UIMM. Par ailleurs, Denis Gautier-Sauvagnac devra aussi quitter très rapidement les fonctions de délégué général de l'UIMM qu'il pouvait encore exercer jusqu'en janvier prochain.
L'UIMM a donc cédé du terrain sur ces points mais refuse de rendre les mandats qu'elle détient dans les institutions paritaires. Son président, Frédéric Saint-Geours, a réaffirmé hier son indépendance et sa puissance au sein du patronat français. Il a rencontré aujourd'hui Laurence Parisot, présidente du Medef, qui a considéré cet entretien comme « peu satisfaisant ».
Pour Yvon Jacob, président de la fédération des industries mécaniques et membre du bureau de l'UIMM, réexaminer l'indemnité de départ de Denis Gautier-Sauvagnac, cela signifie « revenir à quelque chose qui soit correct ». Selon lui, Denis Gautier-Sauvagnac est prêt à « rediscuter les choses dans le sens de la baisse », et il serait souhaitable de se baser sur « les conventions collectives » qui limitent les indemnités à « un an de salaire, soit 300 000 euros pour Mr Sauvagnac ».