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Un groupe industriel français candidat à la reprise d'Heuliez

Le groupe industriel français Baelen Gaillard Industries (BGI) s'est porté candidat à la reprise des activités historiques d'Heuliez, l'équipementier automobile placé vendredi en redressement judiciaire. /Photo d'archives/REUTERS/Stephané Mahé

Le groupe industriel français Baelen Gaillard Industries (BGI) s'est porté candidat à la reprise des activités historiques d'Heuliez, l'équipementier automobile placé vendredi en redressement judiciaire. /Photo d'archives/REUTERS/Stephané Mahé - -

BORDEAUX - Le groupe industriel français Baelen Gaillard Industries (BGI) a annoncé samedi sa candidature à la reprise des activités historiques...

BORDEAUX (Reuters) - Le groupe industriel français Baelen Gaillard Industries (BGI) a annoncé samedi sa candidature à la reprise des activités historiques d'Heuliez, l'équipementier automobile placé la veille en redressement judiciaire.

Heuliez, toujours à la recherche d'un repreneur pour assurer sa survie, a été placé vendredi en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois.

Un groupe financier anglo-malaisien, Delamore and Owl, a proposé une reprise globale pour 25 millions d'euros. BGI s'est fait connaître samedi et un groupe industriel allemand est aussi sur les rangs, selon les syndicats d'Heuliez.

BGI propose "de rebâtir Heuliez autour de son coeur de métiers historiques (emboutissage, ferrage, assemblage et carrosserie, ndlr) tout en développant ses activités sur les marchés automobile mais aussi ferroviaire, aéronautique, agricole et industriel".

Le groupe veut qu'Heuliez demeure un simple sous-traitant spécialisé "dans la fourniture d'équipements pour voitures électriques".

"La production des véhicules serait elle-même reprise par un autre groupe industriel, dont l'offre est complémentaire de celle de Baelen Gaillard Industries", ajoute-t-il.

Baelen Gaillard Industries est un groupe indépendant et familial créé en 2003 par un financier et un industriel, François de Gaillard, ancien président de l'équipementier automobile Webasto Europe et qui a déjà occupé des postes à responsabilité chez Heuliez.

Heuliez avait déjà été placé en redressement judiciaire il y a près d'un an, avant d'en sortir en raison d'un projet de reprise par le groupe Bernard Krief Consulting (BKC), désigné par le tribunal de commerce. Ce dernier n'a jamais apporté les 15 millions d'euros promis.

L'Etat a promis 10 millions d'euros via le Fonds stratégique d'investissement (FSI) et la région Poitou-Charentes s'est engagée à hauteur de cinq millions d'euros dans le cadre d'un pacte d'actionnaires.

Claude Canellas, édité par Clément Guillou