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Un site pour retrouver les produits vus dans la presse féminine

La start-up vise un million d'euros de chiffre d'affaires la première année

La start-up vise un million d'euros de chiffre d'affaires la première année - -

Selectionnist.com propose un moteur de recherche parmi 10.000 produits cités dans les magazines féminins. C'est le nouveau site lancé par les fondatrices de Dealissime.

Les trois quarts des lectrices de la presse féminine ont du mal à retrouver les produits dont parlent leurs magazines, à en croire Lara Rouyres et Tatiana Jama.

Ces deux anciennes avocates diplômées de HEC ont donc décidé de créer un site pour répondre à ce problème: selectionnist.com.

Trois sources de revenus

Le site, employant 7 personnes, propose plus de 1.000 nouveaux produits par semaine, repérés dans une vingtaine de magazines. Il ne vend pas lui-même les produits, mais renvoie vers des sites de e-commerce: Amazon, Galeries Lafayette...

Le site a trois sources de revenus: la publicité, une rémunération des marques dont les produits sont présents sur le site, et une rémunération des sites marchands en fonction du traffic envoyé vers eux. "L'objectif est de clôturer la première année avec un million d'euros de chiffre d'affaires", indique Lara Rouyres, par ailleurs membre du Conseil national du numérique.

Pour l'instant, Selectionnist est une SAS créée en juin 2013 avec un capital de 20.000 euros. "Nous nous finançons actuellement sur fonds propres", indique Lara Rouyres.

Rebelote

Les deux start-uppeuses n'en sont pas à leur coup d'essai. Elles avaient fondé en 2010 le site dealissime.com, déjà un site d'e-commerce ciblant les femmes. Ce premier site avait d'abord levé 600.000 euros auprès de business angels, puis été revendu en 2011 au site d'achat groupé américain Living Social pour plus de 3 millions d'euros en cash et en actions, selon Les Echos.

Ce site avait réalisé 1,3 million d'euros de chiffre d'affaires durant la première année, et visait 10 millions d'euros en 2011.

Après le rachat, les deux fondatrices étaient restés à la tête des activités françaises, mais sont parties au printemps 2013, juste après que LivingSocial ait suspendu ses activités en France.

J. H.