Le gouvernement étudie bien une contribution des sociétés d'autoroutes
Article mis à jour le 4 septembre
Les sociétés d’autoroutes devront-elles mettre la main à la poche, au nom de l’ "intérêt général" ? Le gouvernement étudie en tout cas l'idée avec attention. Il s’agirait d’une contribution à l'effort de maîtrise des finances publiques. Aucune décision n'a encore été prise concernant cette "participation accrue à l'intérêt général" mais le ministère des Transports confirme travailler avec Bercy sur le sujet.
Pas de contrepartie, selon le gouvernement
Les informations selon lesquelles la durée des concessions des sociétés d’autoroute serait allongée, en contrepartie de la contribution, ont par contre été formellement démenties. Cette idée "représente ce que désirent les sociétés en question", déclare-t-on au ministère. A savoir Vinci (Autoroutes du Sud de la France, Eiffage (Autoroutes Paris Rhin Rhône ) ou Abertis (Sanef), dont les concessions prennent fin, pour certaines, dans une quinzaine d’années. Ces dernières, qui ont rencontré le ministre Frédéric Cuvillier fin juillet, n'ont pour le moment pas souhaité communiquer à ce sujet.