BFM Business
Industries

Vers une hausse du prix du gaz de plus de 6% en juillet?

Les prix du gaz pourrait augmenter de 6,5% en juillet

Les prix du gaz pourrait augmenter de 6,5% en juillet - ALAIN JOCARD / AFP

La Commission de régulation de l'énergie a remis son analyse au gouvernement dans laquelle elle préconise une hausse de 6,5% du tarif réglementé du gaz en raison de l'augmentation des principaux postes de coûts d'utilisation des infrastructures, des coûts d'approvisionnement et de commercialisation.

C’est une recommandation qui risque de faire grincer des dents. Selon une information du Figaro, la commission de régulation de l’énergie (CRE) préconise une hausse de 6,5% TTC du tarif réglementé du gaz naturel à partir du 1er juillet.

"Au regard des coûts d'approvisionnement, des coûts d'infrastructures et aussi des coûts commerciaux, il pourrait y avoir une augmentation de 6,5% du prix du gaz", a indiqué une porte-parole de la CRE. Dans le détail, les coûts d'approvisionnement devraient augmenter de 3%, les coûts des infrastructures de 2,5% et les coûts commerciaux de 2,6%.

L’an passé, le gendarme de l’énergie avait proposé une baisse de 4,3% du tarif réglementé du gaz naturel. Cette fois, une hausse de 6,5% pourrait alourdir la facture annuelle du consommateur se chauffant au gaz de 80 euros, assure Le Figaro.

Le gouvernement devra trancher

La CRE, qui a remis son analyse au gouvernement, justifie également sa recommandation par la baisse du nombre de clients soumis au tarif réglementé (moins de 3 millions l’année prochaine) ainsi qu’une baisse des volumes de vente de 24% entre 2017 et 2018.

Près de 60% des 11,5 millions de sites résidentiels et professionnels alimentés au gaz ont déjà quitté les tarifs réglementés pour des offres de marché, selon la CRE.

Le gouvernement, qui veut mettre fin aux tarifs réglementés du gaz d’ici 2023, devra trancher. Mais celui-ci ne semble pas s’opposer à une telle hausse: "Cela ne servirait pas à grand-chose… Cette hausse était prévisible après quatre années de tarifs particulièrement bas", ont confié des sources gouvernementales au Figaro.

P.L