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Vivarte vendrait André à son patron

La marque André va bien être cédée, et son repreneur serait son actuel PDG.

La marque André va bien être cédée, et son repreneur serait son actuel PDG. - Georges Gobet - AFP

Selon les informations de Capital ce jeudi, c'est Pascal Poulain, l'actuel directeur général de la marque André, qui serait le repreneur évoqué par sa maison-mère Vivarte.

La reprise devrait être annoncée sous peu. Pascal Poulain, actuel directeur général d'André, serait le repreneur de la marque cédée par sa maison-mère, Vivarte, selon Capital ce jeudi. Interrogé par le mensuel, Pascal Poulain a déclaré ne pas être en mesure de communiquer actuellement mais promet de le faire "prochainement".

Vivarte a annoncé mardi se séparer d'André donc, mais aussi de Naf Naf, en plus de Chevignon et Pataugas, mis en vente l'année passée. De toutes ces cessions, celle d'André est la plus marquante puisque c'est autour d'elle que s'est construit le géant français de la chaussure et de l'habillement. Jusqu'à la fin des années 2000, Vivarte s'appelait d'ailleurs encore Groupe André.

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- © PP Linkedin

La reprise par son actuel dirigeant constituerait une bonne nouvelle pour la marque aux 100 boutiques et 750 salariés. D'abord parce que Pascal Poulain connaît bien l'entreprise et le secteur. Aux manettes depuis un an, il a auparavant officié 10 ans chez Eram, un autre champion de la chaussure. Chez Heyraud, l'une des marques du groupe, il avait remis dans le vert le chausseur qui perdait 8 millions d'euros à son arrivée, notamment grâce à sa stratégie de ré-internaliser la création et la production.

Plus globalement, la reprise d'une marque par son actuel dirigeant est généralement "un signal positif", souligne Philippe Jourdan, spécialiste des marques et fondateur de Promise Consulting. L'acteur de l'intérieur qui "connaît les vrais chiffres, les difficultés de la marque, et qui prend le risque, le fait parce qu'il est convaincu de pouvoir la sauver", ajoute-t-il. Un message de nature à donner confiance aux trois publics qu'il faut convaincre: les salariés, les clients, et les investisseurs. 

Nina Godart