BFM Business
Culture loisirs

Vous n'avez pas fini d'entendre "Happy Birthday to You" dans les films

Depuis le rachat en1988 de l'éditeur qui en détenait les droits, Warner faisait payer les interprétations de la chanson, dans les films ou les séries.

Depuis le rachat en1988 de l'éditeur qui en détenait les droits, Warner faisait payer les interprétations de la chanson, dans les films ou les séries. - Bennett Raglin-Getty Images North America-AFP

La célèbre chanson d'anniversaire appartient au domaine public, selon un juge fédéral américain.  Mauvaise nouvelle pour Warner/Chappell Music, qui en possède les droits.

Dans les films, la célébrissime chanson "Happy Birthday to You" est sujette aux droits d'auteurs mais cela pourrait changer rapidement.

Un juge fédéral américain de Californie a rendu une décision qui fait que cette chanson, parmi les plus populaires au monde, appartiendrait désormais au domaine public. 

Tout le monde a en mémoire l'interprétation de Marylin Monroe pour commémorer l'anniversaire du président John F.Kennedy, dont la vidéo en noir et blanc a fait le tour du monde en 1962.

Selon le Hollywood Reporter, la bataille juridique actuelle découle d'une plainte déposée par des cinéastes qui ont contesté la revendication du droit d'auteur de Warner/ Chappell Music.

Les paroles de la chanson n'auraient été déposées

A la suite d'un rachat effectué en 1988, cette maison de disques a mis la main sur une liste de compositions musicales parmi lesquelles figurait la ritournelle, "Happy Birthday". 

Depuis cette date, l'éditeur revendiquait un droit d'auteur à chaque fois que la chanson était interprétée dans un film ou une série télé.

Le juge en a décidé autrement, statuant que le droit d'auteur ne couvrait, pour cette chanson, que la mélodie et les arrangements, écrites par deux soeurs en 1895. Sa partition originale avait même été retrouvée récemment.

Dans son jugement, pour justifier sa décision, il précise que les paroles elles-mêmes n'avaient pas été déposées par ces deux soeurs ainsi que les cinéastes plaignants le revendiquaient.

Pour la maison de disques, cette décision défavorable pourrait lui coûter jusqu'à deux millions de dollars par année en revenus liés aux droits d'auteur.

Frédéric Bergé